Abus d’un employé de la N.-É. : le syndicat est furieux et veut que la direction agisse

Le syndicat FNV Spoor est furieux de l’abus d’un employé NS à la gare de Roosendaal vendredi. C’était l’un des trois événements graves du week-end dernier. Le directeur de la FNV, Henri Janssen, a envoyé une lettre à la direction de NS. « Ça ne peut plus être comme ça. »

« Mon téléphone a sonné tout le week-end », a déclaré Henri dans sa lettre à la direction de NS. Il souhaite que des mesures immédiates soient prises.

« Les employés NS qui sont actifs dans la ligne de feu parlent de l’eau », souligne-t-il. « Nous attendons des incidents encore plus graves. Cela ne peut plus continuer ainsi. La limite pour nos supporters a été atteinte. »

C’est pourquoi quelque chose doit être fait maintenant, pense-t-il. « J’attends vraiment de la direction de NS qu’elle agisse. Il est important que la direction se fasse maintenant entendre et voir, tant envers les autorités et les politiques qu’envers son propre personnel. »

Coup de pied dans l’entrejambe
Les choses ont mal tourné à Roosendaal vendredi soir après que le chef de train de la gare s’est approché d’un homme parce qu’il avait les pieds sur le coin salon d’une banque. Un autre homme dans le bâtiment de la gare, un homme de 28 ans sans domicile fixe, n’était apparemment pas d’accord avec la façon dont ce jeune homme avait été adressé. Il a poussé l’employé NS.

L’employé de la NS l’a alors renvoyé du poste. Avec un collègue, il a accompagné le jeune homme de 28 ans jusqu’à la sortie, mais l’homme a résisté farouchement : il a craché sur l’employé NS puis lui a donné un coup de pied dans l’entrejambe. La police a alors été alertée.

« Quatre collègues NS ont dû plonger sur l’homme »
Plusieurs agents sont alors arrivés au poste. Ils ont menotté l’agresseur et tenté de l’emmener dans une voiture de police. Au cours de la promenade, l’homme de 28 ans a donné plusieurs coups de pied dans les jambes d’un des policiers. À un moment donné, il a réussi à donner un coup de tête à un officier.

« Pas moins de quatre collègues NS ont dû plonger sur ce ‘voyageur’ pour le garder sous contrôle », écrit Henri dans sa lettre à la direction NS.

Des jeunes avec de fausses armes
Plus tôt dans la journée, les choses ont également mal tourné dans un Thalys. Là, un directeur de train belge a été battu par un passager sans billet, après qu’on lui ait demandé de descendre à la gare de Rotterdam.

Et en fin de soirée vendredi, un groupe de sept jeunes a été extrait d’un train près de Schiphol après qu’une arme ait été aperçue près de l’un d’entre eux. Cela s’est avéré être une fausse arme.

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