A1 femmes, Conegliano, Milan et Novare luttent, Scandicci vole

Victoires à l’extérieur pour Imoco, Vero Volley et Igor mais laissant un point derrière. Savino avec Antropova ne lutte pas avec Vallefoglia. Bergame submerge Florence

Deuxième journée de championnat avec Conegliano, Novara et Milan s’imposant au tie break. Demain, le derby piémontais Cuneo-Chieri clôture la journée

Busto Arsizio-Conegliano 2-3 (23-25, 18-25, 25-22, 25-22, 10-15)

Lors de la manche du championnat en milieu de semaine, les multiples champions italiens du Prosecco Doc Imoco Conegliano, devant deux sets, doivent transpirer plus que prévu pour apprivoiser le retour véhément des hôtes de l’e-work Busto Arsizio à la pause de trois. e-travail, l’entraîneur Musso, privé du passeur Lloyd (toujours absent en raison d’un mal de dos), récupère le capitaine Olivotto dans le six de départ, fraîchement sorti d’une licence en Sciences de la communication le matin. Sur le front de la Vénétie, le nouveau champion du monde avec la Serbie Daniele Santarelli rebat un peu les cartes, laissant dans un premier temps sur le banc Gennari (récompensé en avant-match pour le passé sous le maillot Bustocca) et Plummer. Devant Francesca Marcon, le départ est tout de la marque invitée (3-7) ; Degradi mène le retour des rouges et blancs, portant l’inertie du set à 21-16. Avec l’ancien Omoruyi faisant beau et mauvais temps, Conegliano réagit comme une belle équipe (Gray, auteur de 6 points, c’est beaucoup de trucs), tandis que Busto s’effondre sur le plus beau : 23-25 ​​en 29′ récompense le personnage de Wolosz et compagnons. L’e-travail accuse le contrecoup (9-14), tandis que Lubian et Robinson infligent des points décisifs dans les moments décisifs. Les fans vénitiens – une quarantaine en Lombardie – peuvent ainsi trinquer au rappel de leur Prosecco : en 18-25 en 26′ seule Rosamaria (7 points dans le set comme Haak) tente de contrer la domination des panthères. Le Brésilien d’Uyba ne veut pas baisser les bras, tout comme Squarcini et Gray ne lâchent pas prise. Après le bloc de 20 partout de Plummer, ce sont pourtant les points de Lualdi et les deux services gagnants décisifs d’Olivotto qui font la différence : le 25-22 en 24′ se traduit par la verve offensive retrouvée de Bustocca (73%). La foule locale se fait sentir, Lualdi fait preuve de personnalité. Et même si l’Imoco c’est toujours l’Imoco (20 partout), Busto mérite le tie-break sur l’attaque de Degradi qui vaut 25-22 en 27′ Dans le pit de l’e-work Arena, les papillons s’allument sur le ‘8- 4, mais Conegliano – au tour de Gennari de servir – renverse le tout dans un amen (8-9). Les murs de Haak (meilleur buteur avec 27 points, 5 de plus que Rosamaria) font le reste : il termine 10-15 en 18’, après deux heures de volley passionnantes (Mattia Brazzelli Lualdi)

Scandicci-Vallefoglia 3-0 (25-18, 25-14, 25-16)

Une symphonie parfaite. C’est celui joué par Savino Del Bene Scandicci qui a dominé de bout en bout face au Megabox Ondulati Del Savio Vallefoglia. Un 3-0 déterminé par des partiels pratiquement identiques au moins en termes de performances. Excellente entame, très décisive, de Savino Del Bene Scandicci qui exploite quelques erreurs de trop au service des adversaires et la bonne entame de Belien et Antropova en attaque, pour étirer et gérer au mieux l’avantage. Réaction timide dans le milieu de set de Vallefoglia, confiée à Piani, mais ce n’est qu’un feu de paille. Sorokaite mure Lutz (entré en finale de la fraction juste à la place de Piani) et termine ainsi le premier set sur le score de 25-18. Scandicci revient sur le terrain en présentant Malinov et Pietrini depuis le début à la place de Di Iulio et Sorakaite respectivement. Et le monologue de l’équipe locale continue, qui dispose de deux bornes très efficaces à Pietrini et Antropova. A Vallefoglia rien ou presque rien ne réussit. D’Odorico et Piani essaient de faire quelque chose mais c’est vraiment très peu pour pouvoir suivre ce Savino Del Bene qui a tant d’alternatives valables à exploiter. Di Pietrini la diagonale gagnante qui fixe le score partiel à 25-14. Ceux qui s’attendent à une réaction au moins dans le troisième set de Vallefoglia sont déçus car même cette partie du match continue dans la lignée des deux premiers. Malinov parvient à faire tourner son équipe parfaitement, Antropova grince plus de points (au final il y en aura 17, dont 3 contres et 3 as). Pietrini est chirurgical, alors que Vallefoglia ne retrouve jamais Kosheleva (hors course) et perd peu à peu Piani aussi, le dernier à hisser le drapeau blanc. Angeloni a fait le point final avec un blocage d’expérience qui a fait sauter Scandicci au sommet avec des points complets. Alors que Vallefoglia reste cloué à deux points, ceux obtenus grâce à la victoire au tie break face à Cuneo. (Stefano Del Corona)

Casalmaggiore-Milan 2-3 (25-27, 21-25, 25-21, 26-24, 10-15)

Milan gagne, pronostique, mais qui peine avec Casalmaggiore qui espérait à un moment prendre un autre scalp lourd lors de ses débuts en interne à PalaRadi, comme cela s’était déjà produit l’an dernier avec Scandicci lors du premier à domicile. Casalmaggiore récupère Carlini et cela suffit pour voir une équipe différente par rapport aux débuts. Dans le premier set les Trasporti Pesanti mènent également de 3 grâce à Perinelli sur le mur et Malual en attaque, mais la connexion de Milan à 20 avec un point loin d’être facile de Stysiak entame la rentrée, aguerrie par le premier mur (sur sept) par Folie et clôturé par Stevanovic après avoir profité du tour à la batte de Sonia Cambi. Le deuxième partiel est le plus clair : Milan le domine depuis l’as d’Orro qui vaut 7-12, tandis que Casalmaggiore révèle des problèmes de réception qui salissent le bon (39%) pourcentage en attaque du premier set. Milan, peut-être inconsciemment, se détend et Casalmaggiore a le mérite de le croire : personne ne déchire mais les effectifs restent là jusqu’à ce que Malual tire le mur du 17-13 qui dirige la finale. Casalmaggiore a en effet l’arme de la patience (et de la défense), prolonge presque tous les échanges et ferme devant. Du quatrième set, outre un grand Davyskiba, à Folie qui continue de dominer contre le mur et à De Bortoli qui donne des leçons de défense, il faut raconter la finale : Folie fait 22-23, un défi demandé par Pistola et très disputé. par l’ancien Gaspari met en lumière le contexte jusqu’au 24-23, puis l’erreur de Sylla conduit tout le monde au tie break. Sylla veut se rattraper et domine le cinquième set entre défense et contre-attaque : à 5-2 le sillon est déjà important et Milan avec l’expérience (également signé par Folie et Stysiak) le ramène à la maison. (Giovanni Gardani)

Bergame-Florence 3-0 (25-19 25-17 27-25)

Bergame annule le revers « logique » avec Conegliano et liquide Florence. Toscans trop laids pour être vrais, Orobic sur le ballon et décidé dès les premiers échanges avec l’habituel Lanier (21 ballons au sol) en reprise, Cecchetto (67% en réception dont 60 de parfait) dans le sillage des meilleurs et un caractère à souligner. Clouer la première heure pour faire oublier aux convives les pourcentages en attaque (26-27%) contre 40-50 suffisent. Lanier met 13 en 60′, Herbots-Van Gestel-Nwakalor 12 en trois. Si marre et compagnons font 1-0 en changeant de rythme proche du 20, en seconde période ils placent un 9-2 (19-10) qui sent bon le rappel dans la fluidité. Micoli, qui avait fait son propre rattrapage avec profit sur 22-17, récidive en troisième sur 6-9. Le dénouement est différent, les rossoblùs chutent, Il Bisonte tremble en mettant le + 5 avec Frosini qui entre en Lorrayna et malgré quelques naïves le changement s’avère décisif. Car la place 2 couronne la longue poursuite avec le crochet à 23 d’altitude avant que le une-deux de Partenio ne délivre trois points bien mérités à Bergame. Sur le front opposé, peut-être trop à revoir, à tous égards. Mais le championnat n’est qu’à l’aube et le temps ne manque pas pour annuler certaines soirées. (Fédérico Errante)

Pinerolo-Novara 2-3 (17-25, 25-22, 30-28, 23-25, 11-15)

Novara toujours sans Poulter (des problèmes avec une cheville pourraient être de retour dès le lendemain) a du mal à se débarrasser du nouveau promu Pinerolo, léger en attaque (Zago seul ne suffit pas). L’Igor démarre en mille avec Karakurt inspiré (9 points au premier set), efficace au service, Battistoni parvient à bien gérer le jeu. Pinerolo peine en réception et, à part Zago, ne trouve pas de grands débouchés en attaque. Dans le deuxième set, Pinerolo démarre mieux et mène jusqu’à 9-11 puis le tour de Karakurt de servir brise le moment positif de Pinerolo. La première année ne se décourage cependant pas, la réception s’est accrue et Prandi est capable de faire voyager le ballon plus vite. Lavarini insère Carcaces pour Adams mais l’Igor peine et ne récupère pas l’inconvénient. Départ en montée également dans le troisième pour Chirichella et ses compagnons, puis lentement la qualité supérieure sort et Pinerolo est incapable de suivre le rythme, surtout à la réception. Puis Novare brûle tout : Pinerolo se plaque contre le mur et prend le point à point à la fin. Dans le quatrième set, Pinerolo voit Grajber grandir, Novare tente de se reconstruire. Mène avec beaucoup d’efforts et ferme en défendant l’avantage minimum. Puis il remporte aussi le tie break

Macerata-Pérouse 3-1 (25-21, 25-17, 22-25, 25-19)

Le derby des Apennins est l’apanage de Macerata qui célèbre ainsi ses débuts à domicile en A1 avec un succès subi mais mérité, sous le signe de Fiesoli (mvp) et de Malik des bornes offensives décisives et un mur plus haut que celui des Ombriens. Bartoccini a pu rouvrir le défi dans le troisième grâce à Lazic mais a payé la discontinuité pendant le match et les trop nombreuses fautes commises notamment dans un deuxième set non joué. Premier set contrôlé par Macerata, grâce surtout aux prouesses offensives du capitaine Fiesoli et du centre Molinaro: partiel qui voit toujours la Marche devant, qui au milieu du set donne l’accélération décisive avec trois points consécutifs de Fiesoli qui brise le résistance de l’Ombrien dont la course s’arrête sur un coup de pied arrêté annulé sur les quatre conquis par les Marches. Dans le deuxième set il n’y a pas de réaction des Ombriennes, au contraire c’est Macerata qui pousse encore plus au service et en attaque et c’est tard dans la nuit pour les filles de Bertini qui sombrent (13-3), elles encaissent aussi un partiel 12 -0, faire une erreur tout ce que vous pouvez et subir le jeu des adversaires, qui ont encore plus grossi que le premier partiel. La tentative désespérée de retour de Bartoccini alors que le set était désormais largement compromis ne suffit pas. Des Ombriens pourtant qui réagissent aux grands en troisième, retrouvant de l’efficacité en attaque et en défense : ils mènent tout un set joué point par point, repoussent le retour des Marches et avec Lazic bouclent le set et rentrent dans la partie. Dans le troisième Macerata est préféré au bloc, retrouve le brio en attaque d’Abbot et part à la conquête d’un précieux succès à trois points. (Mauro Giustozzi)



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