À propos du pouvoir des maîtresses | rubrique ‘Guide de réflexion’ de René Diekstra

Une question qui me préoccupe depuis des années et qui perdure encore : quelle influence les femmes ont-elles eu sur le cours des événements majeurs de l’histoire ?

Cet intérêt est né le jour où, par l’intermédiaire d’une librairie d’antiquités, je suis tombé entre les mains d’un livre décrivant une enquête sur la mort du dernier prince de Condé en août 1830. L’auteur était le médecin personnel du roi de France d’alors, Louis Philippe d’Orléans. , conclut que le prince, parent du roi, s’est suicidé par pendaison.

Après avoir lu le livre et effectué des recherches ultérieures dans les archives françaises et étrangères, notamment celles du Vatican, j’ai conclu qu’il n’y avait pas eu de suicide. La mort du prince était presque certainement l’œuvre de sa maîtresse en conspiration avec le roi. Le roi et la maîtresse se sont ensuite appropriés et divisés en privé l’immense domaine du prince d’une manière particulièrement astucieuse.

Belle, intelligente, manipulatrice et très active sexuellement

Cette maîtresse était Sophie Dawes, de 34 ans sa cadette, fille de pêcheur anglais : belle, intelligente, manipulatrice, physiquement remarquablement forte et sexuellement très active et donc extrêmement dominante dans la relation avec le prince psychologiquement plus faible et physiquement vulnérable. Grâce à lui, elle parvient à être élevée à la noblesse comme baronne de Feuchères.

Raisons pour lesquelles je titre le livre : Rapport sur ma recherche de la mort du prince Le pouvoir d’une maîtresse donner. Et de rechercher le pouvoir que les maîtresses, bonnes ou mauvaises, ont exercé dans et au cours de l’histoire.

Je suis tombé sur une de ces maîtresses « amicales » « proches de chez moi », à savoir la belle Magdalena Moons (1541-1613). Vivant à La Haye au début des années 1670, elle aurait rencontré le commandant de l’armée espagnole d’occupation des Pays-Bas, Francisco de Valdez, et serait devenue sa maîtresse.

Dans cette position, on dit qu’elle a utilisé ses charmes au début d’octobre 1574 pour le persuader de reporter d’environ un jour la prise de Leiden affamée, où séjournaient parents, amis et connaissances. En échange, elle aurait promis de l’épouser.

Comment ils ont passé la nuit, personne ne peut le deviner

On ne sait pas comment Magdalena et Francisco ont passé la nuit du 2 au 3 octobre compte tenu de cette promesse, mais on peut le deviner. Ce qui est désormais généralement admis, c’est que les propres partisans de Valdez lui en voulaient beaucoup de lui avoir permis de subir une défaite embarrassante par amour ou par désir le 3 octobre.

D’ailleurs, ils sont presque certainement mariés aussi. Le soulagement de Leiden fut un tournant dans la libération des Pays-Bas de la domination espagnole. Parce que le chef des mendiants Boisot et ses hommes, en partie grâce au sacrifice d’amour et à la promesse de mariage de Magdalena, ont pu inonder les terres autour de la ville juste à temps, chasser les Espagnols et atteindre la ville par bateau : Leyde soulagée, la Hollande sauvée ‘. Parlez du pouvoir des maîtresses. Marée haute pour un musée ou une statue de maîtresse. Me semble.

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