A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant, un projet destiné aux jeunes pédiatres est lancé pour apprendre à décoder les signes de maltraitance des enfants


LA les enfants peuvent être soumis à des abus qui se consomment avant tout dans la famille. Comment les reconnaître ? À l’occasion de Journée mondiale des droits de l’enfant qui tombe le 20 novembre, une enquête menée en 148 hôpitaux de 29 pays européenssouligne que dans la moitié des URGENCESy compris en Italie, le personnel de santé ne dispose pas d’outils cognitifs ou de protocoles standard pour rencontre et contraste abus sur mineur.

L’urgence des enfants

Dans notre pays avec l’urgence Covid, la maltraitance des enfants a atteint des dimensions « pandémiques », avec le triste bilan de plus de six mille crimes engagé au détriment des mineurs en 2021en hausse de 8 % par rapport à 2020, selon le récent rapport de la Police d’État. C’est pourquoi il est essentiel pse concentrer sur la formation de jeunes spécialistesfuturs pédiatres du Service de santé nationalpour avoir un impact positif sur la prise en charge et la prévention de la maltraitance des enfants qui accèdent aux urgences victimes de maltraitance, de négligence et de maltraitance.

Un projet pour protéger les plus petits

Dans ce scénario dramatique, Menarini relance « Faire face à la maltraitance : émergence et communication dans la maltraitance de l’enfance et de l’adolescence», un projet réalisé avec la contribution inconditionnelle de Menarini et du patronage de Société italienne de pédiatrie (SIROTER). Pour la première fois des formations ont été organisées pour les jeunes médecins dans la formation des Écoles de Spécialisation Pédiatrique sur tout le territoire national. L’objectif est de les aider à identifier et reconnaître les signes de maltraitance sous différentes formes.

L'alimentation des enfants.  L'expert prend la parole :

L'alimentation des enfants.  L'expert prend la parole :

Les sonnettes d’alarme

« En médecine, chaque symptôme correspond à une maladie. Mais dans le cas de maltraitance d’enfants, cette règle ne s’applique pas. En dehors de lésions que l’on retrouve dans quelques casIl faut décoder les signaux de détresse. Le mot que je voudrais souligner est « soudain ». Nous assistons à une brusque changement dans le comportement de l’enfant qui peuvent montrer une baisse des performances scolaires, attitudes autodestructrices, la peur des adultes, voire de la référence, et la perte des contrôles déjà acquis, comme les matières fécales et l’urine. Peut signaler douleurs non spécifiques, non pris en charge cliniquement, comme des douleurs abdominales ou des maux de tête. Aussi troubles du sommeil, y compris cauchemars, ils peuvent être un signal d’alarme. Les enfants maltraités peuvent également devenir agressifs. Bref, on assiste, de façon inexplicable, à une changements de personnage» explique le Professeur Peter Ferrarecoordinatrice du projet, personne de contact nationale de la Société italienne de pédiatrie (SIP) pour les abus et les mauvais traitements et professeur de pédiatrie à laCampus Bio-Medico Université de Rome.

Pas seulement des abus

« Des journées comme celles où les droits de l’enfant sont célébrés et réfléchis ont une valeur fondamentale. Abus sur mineur ce ne sont pas seulement les plus immédiatement tangiblestels que physiques ou sexuels, mais aussi secondaires, assistéscelles que subit un enfant lorsqu’il est contraint d’être témoin des violences physiques ou psychologiques subies par sa mère ou, encore, lorsqu’il est impliqué dans des conflits et triangulations entre parents. Pour éviter que la maltraitance des enfants ne se transforme en traumatisme pour le futur adulte, il est bon que chaque personne impliquée dans sa protection fasse sa part, commencer par l’écolequi ne doit laisser échapper aucun signe d’inconfort, allez Services sociauxjusqu’à la justice pour mineurs. Dans mon travail quotidien en tant que curateur spécial des mineurs, j’essaie d’être toujours présent dans leur vie et j’interface toujours avec les tribunaux où je perçois même le signal d’inconfort le plus apparemment inoffensif d’un enfant », poursuit-il Rosanna CarpentieriAvocat au Tribunal de Salerne, spécialisé en droit pénal et juvénile.

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