A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, il reste encore beaucoup à faire, notamment pour sensibiliser les jeunes. Toutes les initiatives en Italie


ÀIDS : le 1er décembre est célébré Journée mondiale pour le vaincre. L’objectif est de sensibiliser la population sur le sujet et de promouvoir des comportements la prévention qui réduisent le risque de transmission viruscomme celui de se faire tester périodiquement pour le VIH. La prévention, en effet, reste le principal moyen de vaincre cette épidémie, qui compte chaque année dans le monde près de 2 millions de nouveaux infectés.

Focus sur les jeunes

Comme chaque année, laObservatoire “Jeunesse et Sexualité” conduit par durex en collaboration avec Skuola.net. La recherche est menée sur un échantillon de plus de 15 000 préadolescents, adolescents et jeunes adultes entre 11 et 24 ans et a permis que leur relation soit étudiée avec sexualité et affection. Un a émergé approche précoce de la sexualitélié à un faible perception du risque et connecté à comportements sexuels inconscientsJ’aime ça peu d’utilisation de préservatifs ou manque d’adhésion aux programmes de prévention ou aux contrôles de dépistage.

Sida : l’âge du premier rapport sexuel est abaissé

La 34% des jeunes impliqués dans l’Observatoire affirment avoir eu premier rapport sexuel entre 15 et 16 ans. Mais il y a aussi ceux qui prétendent avoir fait leur première expérience avant même la 13 (8%). Une donnée en augmentation par rapport au passé. Puis je l’analyse comportements des non-binairesla 28,5 % des répondants ont eu leur premier rapport sexuel entre 11 et 12 ans. Ce qui est inquiétant, c’est qu’une approche aussi précoce est associée à comportements inconscients et très souvent à risque: moins d’un jeune sur deux (46 %) utilisez toujours un préservatifun nombre inférieur au passé (en 2018, il était de 57 %). Par ailleurs, en parlant de contraception, lorsqu’on l’interroge sur larecours au coït interrompuau-delà de 35% le considère comme un méthode efficace contre les grossesses non désirées ou les infections sexuellement transmissibles. Les pourcentages les plus élevés sont enregistrés chez les très jeunes, dans la tranche d’âge 11-13 ans.

« Sida - Notre combat » : le clip du documentaire

Les jeunes ne vont pas chez les spécialistes

La méconnaissance des risques pour sa propre santé et celle des autres s’accompagne de non-adhérence aux programmes de la prévention et de dépistage: la 64% des jeunes interrogés ne sont en effet pas jamais fait appel à des spécialistes comme les gynécologues et les andrologues. Parmi les mâles le pourcentage est encore plus élevé : même les 73% explique qu’il n’a jamais franchi le seuil d’un spécialiste dans des conditions affectant la sphère sexuelle et reproductive masculine.

L’information? Ils se cherchent sur le net

situation est alors encore aggravée par petite confrontation et dialogue. En effet, les jeunes ne semblent pas à l’aise pour aborder cette question en famille : il 47% déclare à tournez-vous vers Internet pour clarifier vos doutes dans la sphère affective et sexuelle et la plupart d’entre eux le font par gêne de demander à quelqu’un ou parce qu’ils ne savent pas qui contacter, avec le risque de s’exposer à de fausses nouvelles, des informations fausses et trompeuses. Seulement 8 % se tournent vers les parents, 6% au médecin et 4% aux consultants, dont le nombre est en forte baisse. La 12 % demandent de l’aide à des amis ou, il ne demande tout simplement pas à personnele pourcentage de ces derniers augmentant considérablement chez les plus jeunes entre 11 et 13 ans.

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Sida : l’importance de l’éducation sexuelle

Avant ça scénario compliqué et parfois inquiétant, éducation dans les domaines affectif et sexuel il s’avère qu’il outil le plus important pour freiner les effets secondaires d’un approche de la sexualité de plus en plus inconscients en raison d’un peu ou pas d’éducation. Manque également la dialogue de jeunes et très jeunes avec des éducateurs, des experts et des parents. Par ailleurs “Italie est l’un des rares pays d’Europe, avec Chypre, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Lituanie, sans programme d’éducation sexuelle. Et c’est 16 le initiatives parlementaires inutilement lancée dans la durée pour réguler l’introduction de l’éducation sexuelle à l’école, de 1977 à 2019», souligne Mario Puiatti, AIED Association italienne pour l’éducation démographique.

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