L’équipe de Bernardi est seule en tête en attendant les matches de ce soir. Wedge quel coup
La cinquième journée du A-1 féminin s’est jouée sur toute la journée
Florence-Rome 3-2 (25-22. 25-27, 25-23, 22-25, 15-11) Bisonte Firenze, après avoir remporté les deux derniers matchs consécutifs, a réussi un brelan contre la Roma, même si ce succès est intervenu au tie-break, au terme d’un match très disputé. L’équilibre total est ce que les deux premiers ensembles ont en commun. Florence compte beaucoup sur Ishikawa, protagoniste des premières journées de championnat, ainsi que sur l’autre attaquant Alsmeier et reçoit également une contribution décente de Lazic. Bechis, en revanche, accorde une grande confiance à Bici, tandis que Rucli et Rivero grandissent en cours de route. Le score est de 1-1 après les deux premiers sets, avec de nombreuses erreurs au service de l’équipe locale ; des erreurs qui mettent en colère l’entraîneur de Florence, Parisi. Dans la troisième, c’est vraiment une bataille de point à point jusqu’à ce que Graziani décide de prendre le devant de la scène : un contre, une première mi-temps très forte et un as chanceux, c’est ainsi que la force de Bisonte donne l’avantage à son équipe au changement de côté. La Roma a commencé fort le quart-temps, se retrouvant devant 8-5. Cependant, le désavantage a été résorbé par Florence avec un excellent tour au bâton de Battistoni. On retrouve aussi le facteur Graziani dans le quart-temps, mais il y a aussi beaucoup de désordre dans la moitié de terrain florentine. Des erreurs qui portent la Roma à 21-19, donc à un pas du tie-break. Rivero trouve le contact du bloc sur son attaque et Lazic met le ballon à côté pour porter le score à 23-20 pour les Giallorossi. Plak (étonnant au quatrième) met le ballon entre le mur et le filet et c’est ainsi que les Wolves portent le match au cinquième. Plak à l’attaque, Rivero au service, c’est déjà 2-0 pour la Roma au début du tie-break. Florence répond par un 3-0 avec deux attaques, entre autres, d’Ishikawa. Changement de côté à 8-5 pour Il Bisonte. Tout fini? Rien de vraiment, l’équipe de Cuccarini rétablit la parité à 10. Alsmeier monte en intensité avec ses attaques, mais aussi avec ses touches moqueuses. Épisode clé à 13-10 : service de Mazzaro qui, selon l’arbitre Papadopol, a été touché par Rivero. Les jaunes-rouges protestent, mais le premier arbitre reste de son avis. Après une balle de match annulée par Plak, c’est Alsmeier qui clôture le match et ramène l’équipe de Florence en tête du classement avec 9 points. La Roma est à mi-chemin avec 5, mais aussi avec un match à récupérer. (Stefano Del Corona)
Vallefoglia-Chieri 1-3 (22-25,25-18, 22-25, 23-25)
Victoire durement gagnée pour l’équipe piémontaise: l’arrêt forcé de Chieri et deux matchs serrés pour l’équipe locale ont vu entrer sur le terrain deux équipes serrées, ainsi qu’avec des compositions différentes par rapport au passé. L’équilibre est le protagoniste lors du premier set, grâce surtout au service qui rend difficile la reconstruction de l’échange de balle. Les invités, grâce à leur blocage précis, ont clôturé le premier set en leur faveur. Changement de terrain avec l’équipe locale qui, après l’équilibre initial, a mis le pied sur l’accélérateur et a permis aux Piémontais de peu, au point de se ramener, grâce à la combinaison de blocage Cecconello – Mingardi, à +7, Dijkena tente d’élargir le jeu appelle Giovannini et Mingardi, mais le service de Gray, à Pinerolo, oblige Pistola à arrêter le jeu, Giovannini ferme cependant le set depuis la 4e place. Troisième set dans le sens des précédents, il attaque et défend chaque balle, Bregoli appelle Kone qui sert permet le +3 et fermeture du partiel. Changement de terrain avec beaucoup d’énergie et de détermination, ceux qui font le moins d’erreurs et ceux qui défendent l’impossible avance, Chieri clôture en attaque avec Grobelna. (Maria Novella Ferri)
Casalmaggiore-Cuneo 0-3 (24-26, 16-25, 19-25) Casalmaggiore y croit pendant un set, mais Cuneo revient au bon moment et clôture ensuite les deuxième et troisième sets avec autorité. Pour les hôtes, un arrêt brutal après un bon moment (que le KO honorable de Scandicci avait également certifié, tout bien considéré), pour les Piémontais, c’était la confirmation d’une tradition positive également au “PalaRadi”. Le premier set est particulier : Casalmaggiore mène toujours d’un ou deux points jusqu’à 17-17. Commence alors une finale singulière, dans laquelle Sylves, au tour de Hall de servir, crée un premier break 4-0, portant Cuneo à 21-19. Mais il est trop tôt : les deux équipes échangent courtoisies et contre-attaques, apportant le match à l’avantage, où le blocage sur Edwards à nouveau par Sylves débloque le match en faveur de Cuneo. A ce moment-là, l’équipe de Bellano profite de la vague et ne souffre jamais. Le point culminant du deuxième set est au début, lorsque la contre-offensive de Casalmaggiore se détraque lors de la reconstruction et que le 17-10 signé par Adelusi, Hall et Stigrot (ainsi que 5 erreurs sur 7 attaques locales) est servi sur un plateau d’argent. 0-2 à Cuneo : Stigrot le certifie dans la première des huit balles de set. Troisième set avec Cuneo dans la continuité : Adelusi et Stigrot élèvent à nouveau la voix, avec l’avantage passant de 3 à 5 points et à 18-13 plaçant les Piémontais dans la position enviable de pouvoir contrôler l’éventuel retour des Cremonese en pilote automatique. Le dernier souffle de Casalmaggiore est à 17-19 par Lohuis, puis Sylves et Stigrot (toujours eux) mettent le 0-3 (Giovanni Gardani)
Novare-Trente 3-0 (25-23, 25-19, 25-20) Igor Gorgonzola marque cinq sur cinq et consolide son avance au classement. L’équipe de Bernardi ne brille certainement pas contre Itas Trentino, dernier, mais quelques accélérations suffisent pour remporter les trois points. Cependant, l’urgence à Novara ne finit jamais, car à la veille du match contre le Trentin Anna Buijs, l’un des piliers du sextet de Bernardi dans cet excellent début de saison, s’arrête. Pour le Néerlandais, une entorse à la cheville gauche, qui devra être évaluée dans les prochaines heures. A sa place se trouve Szakmary, qui répond bien, méritant également le titre de MVP du match. Le premier set ressemble à un monologue italien jusqu’au 16-11, avec Akimova parfois irrépressible. Novara, cependant, se heurte à une panne soudaine, ce qui permet à Trento de marquer un partiel 3-11, ce qui amène Moretto et ses coéquipiers à renverser complètement l’inertie du match, allant même jusqu’à 19-21. Igor tremble, Akimova commet aussi trop de fautes tandis que Bosetti peine à trouver ses tirs en attaque. Dans le sprint final, ce sont surtout les erreurs d’Itas qui ont décidé du set, qu’Igor a repris avec le neuvième point de la super Akimova (25-23). C’est une Novara avec un moteur qui a du mal à pousser même au début du deuxième set, au moins jusqu’à 6 tous. C’est encore Akimova, soutenue par Chirichella et Szakmary, qui réalise la première percée, qui porte l’équipe locale à 17-12. Itas essaie de rester en tête, mais à partir de 19-16 Novara change encore de vitesse, avec deux points de Szakmary (5 dans le set) et un superbe blocage de Bosio pour 22-16, qui mène à 25-18. Ce n’est pas un Igor pétillant même dans le troisième set, même si les filles de Bernardi restent toujours aux commandes du match et quand ça compte vraiment elles ont la force de prolonger, avec Bosetti et Szakmary signant le break qui de 10 mène tous à 17-13. Barnardi tente de donner quelques minutes de repos à Bosetti, en insérant la jeune Kapralova et en renforçant en même temps la deuxième ligne avec De Nardi pour Szakmary. Novara, cependant, a eu du mal à trouver l’équilibre sur le terrain et Trento a bien su saisir l’occasion, avec Shcherban et Dehoog qui ont égalisé les Italiens à 19 points. Le retour à la configuration originale “déverrouille” Igor, qui prolonge avec Szakmary et Akimova, et termine avec le blocage du capitaine Chirichella pour 25-20. (Andréa Crippa)
Scandicci-Conegliano
20h30
Pignerol-Busto Arsizio
20h30
1er novembre – 21h07
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