A-1 féminines : Milan relève la tête pour venir à bout (difficilement) de Pérouse. Scandicci n’abandonne pas

Après deux KO consécutifs en championnat, Vero Volley renoue avec le succès à trois points, même s’il souffre trop. Novara ne se sauve que dans le tie-break avec Busto

Commencez la journée du A-1 féminin par une série de 3 avancées.

MILAN-PÉROUSE 3-1 (24-26 25-20 26-24 25-11) Milan renoue avec le succès, qui, non sans soucis, bat Pérouse 3-1. L’équipe de Gaspari abandonne le premier set, se dissout dans le second et domine la première partie du troisième, risquant de le rouvrir après avoir gaspillé une avance de 10 points. Des hauts et des bas pour Vero Volley qui renverse l’équipe en insérant des forces fraîches depuis le banc et prend les 3 points, à la veille du grand match des Champions mercredi à Milan face au Cannet. Mvp est un super Dan Rettke (18 points avec 8 contres), tandis que pour les invités un excellent début de Galkowska, 19 points. Gaspari commence avec Orro-Stysiak en diagonale, les attaquants Sylla-Larson, Stevanovic-Rettke au centre, Parochial libre. Bertini réplique avec la nouvelle diagonale qui voit Santos dans la direction opposée à Galkowska, Guerra et Gardini dans la bande, Nwakalor et Polder au centre avec Armini libre. Un début lent, Pérouse faisant beaucoup d’erreurs (6 fautes en 12-12), mais Guerra les gardant à flot. Milan souffre en réception, et attaque à faible pourcentage, tandis que les invités trouvent les bonnes ouvertures avec Guerra et Gakowska. Milan tente de se détacher (20-18) avec les premiers anneaux de Stysiak (qui commet 3 fautes en attaque et 1 au service dans le set). Réponse de l’invité polonais d’en face (20-21), mais au gros bloc de Rettke sur Guerra (25-24) ça semble fait pour les locaux, mais toujours Guerra et Galkovksa (15 points à deux dont plus de 60% en attaque) renversent le situation, avant que l’erreur de Styisak ne ferme 24-26 pour 0-1. Début lent pour les deux équipes également dans le deuxième quart-temps, éclairé par 3 points (2 contres et une attaque) de Rettke. Pérouse attaque moins bien, tandis qu’Orro implique les joueurs centraux (11 points en fin de quart-temps, 7 de l’Américain) et gère au mieux les autres attaquants. De 15 à 14, les locaux s’échappent 22 à 17, protégeant l’écart jusqu’à 25 à 20 qui vaut 1 à 1, l’équipe de Gaspari marquant 7 blocs de points. Début éclair de Milan (7-0) qui clôt le set avant même de l’ouvrir. Vero Volley se permet le luxe de commettre beaucoup d’erreurs (10 fautes sur 18-12), mais quand les invités se remettent sur les rails, Orro et ses coéquipiers perdent le fil, et Pérouse, avec Lazic et surtout Galkowska, met aussi la tête haute. devant (20-21), Gaspari ayant déjà vidé le banc (Davyskiba, Thompson et Candi pour Sylla, Stysiak et Stevanovic). Finale sous haute tension, Pérouse perd une balle de set et les contres de Rettke et Larson valent le 26-24 pour le 2-1 qui fait pousser un soupir de soulagement. Milan revient sur le terrain avec l’équipe qui a clôturé le set précédent, l’ouvrant de la même manière (9-1). D’un autre côté, il y a les visages des locaux qui ne sont pas distraits, et avec Larson bien aux commandes des opérations. Milan ne tremble pas et Pérouse se rend, coulant 25-11 pour la finale 3-1. (Rodolfo Palerme)

Novare-Busto Arsizio 3-2 (17-25, 26-24, 23-25, 26-24, 15-10) Le derby tessinois n’offre peut-être pas un grand spectacle de volley-ball mais il offre certainement un incroyable swing d’émotions, avec Novare qui a longtemps semblé à la merci d’elle-même et d’un excellent Busto Arsizio, mais qui à distance a su s’affirmer le taux d’expérience le plus élevé. L’équipe de Musso a certes de quoi se plaindre, pour les occasions qu’elle a eue notamment dans le deuxième set, mais elle s’en sort la tête haute, avec les prestations monstrueuses des anciennes Rosamaria Montibeller et Degradi. Novara n’a pas payé la soirée de beaucoup de grands noms, surtout un très mauvais Karakurt, mais a su venir en tête d’un match qui semblait compromis à un moment donné. Novare a eu du mal dès le début à trouver son rythme de jeu en attaque, peu soutenu par la réception et aussi peu soucieux du détail. Et donc l’E-Work s’étend jusqu’à 12-16. Lavarini change sa diagonale, insérant Ituma et Battistoni, mais c’est toujours Busto qui domine le set, avec Rosamaria (6 points dans le set) et Degradi pour signer le 15-20. La finale est un festival d’erreurs pour Novare, qui fait tous les mauvais choix et livre le premier set à Busto le 17-25. Le début du deuxième set est encore pire pour Igor, qui continue d’offrir une prestation inexplicable : terrible en réception, abandon en attaque et contre. Busto au contraire fait tout correctement et s’enfuit sur 2-9. Bonifacio (pour une Chirichella terne) et Bosetti remettent les Piémontais dans le sillage, qui achèvent la rentrée à 18 d’altitude (invasion de Rosamaria). Igor, cependant, se perd rapidement : Rosamaria au service fait à nouveau exploser la réception bleue et Busto s’échappe sur 20-23. Cela semble être le tournant du set, mais le finish est tout bleu : d’abord Carcaces (en tant qu’en face) et Bonifacio raccommodent, puis Adams annule le set ball d’E-Work, Battistoni cloue un gros contre sur Omoruyi et enfin l’Américain ferme le 26-24. La fin du deuxième set ne démoralise pas une Busto qui, au contraire, continue de triturer son volley, toujours grâce aux difficultés de Jgor (qui repart avec Battistoni en direction) pour maintenir son niveau de jeu (5-9). Les filles de Lavarini se retrouvent sans cesse à la poursuite (11-15) d’un E-Work qui dévie parfois mais ne semble jamais perdre ses repères. Il faut le premier vrai flamboiement de Karakurt pour raviver Novare, qui trouve le crochet à 17. Busto encaisse cependant et repart et remet les mains sur le plateau, malgré l’assaut final « habituel » d’Igor, qui se rend 23-25. . Novare tente de repartir avec une attitude différente dans le quatrième set (8-4 ; 12-8) mais continue de manquer cruellement d’attention et Busto revient plusieurs fois au contact (16-15 ; 21-18) dans une partielle qui certainement n’offre pas un grand spectacle de volley-ball, mais qui s’embrase en finale. Igor atteint 24-21 mais Uyba annule trois balles de set consécutives. Karakurt le décide avec un grand parallèle de la deuxième place et avec le bloc sur Degradi pour 26-24. Le tie break s’ouvre aussitôt avec un partiel de Novara, qui s’échappe sur le 4-1 (as de Bosetti). E-Work semble être en apnée, Montibeller, jusqu’ici en compagnie de Degradi star du match, envoie deux ballons importants et on passe au changement de terrain sur 8-3 pour les patrons. Adams bloque puis de P4 fait 10-4, Bonifacio bloque Rosamaria puis à nouveau Danesi et Karakurt deux fois avec des blocs Degradi fait 13-6. Novare arrive au ballon de match sur 14-8 et à la troisième tentative c’est Danesi qui chasse les cauchemars, clôturant le 15-10 qui vaut la victoire de deux points pour les bleus piémontais. (Andréa Crippa)


Casalmaggiore-Scandicci
1-3 (25-17, 21-25, 22-25, 21-25) Après dix matchs consécutifs dans les points, Casalmaggiore cède face à l’ancien Barbolini (avec Champions gagné en 2016). Scandicci se trompe dans le premier set, puis change de visage et s’accroche surtout à Antropova pour la rentrée. Dans le premier set, Casalmaggiore s’enfuit relativement tôt, empochant un +10 qui pèse lourdement sur 22-12. Le retour de Scandicci, favorisé par un bon tour au bâton de Mingardi, ne raccourcit que légèrement mais pas assez pour suivre le peloton qui, ayant retrouvé Nikolova, trouve aussi une solution de plus et une bonne continuité offensive, malgré les 40% de Frantti pas excitants. En revanche, Belien (66%) est précis mais peu sollicité avec Antropova qui attaque par intermittence. Le deuxième set est plein de bouleversements et présente aussi quelques rebondissements : les ruses du banc ont été décisives et, pour donner verve et pathos, l’envie de Casalmaggiore de rester dans le train du retour sur 13-16 Scandicci (égalité à 16). Le niveau est plus élevé car Scandicci a trouvé le bon rythme : Casalmaggiore manque avec Frantti et avec Melandri au bâton le nouveau tirage et Sorokaite en revanche donne effectivement le set aux Toscans. On oublie Carlini : au début du troisième set, il est déjà à 7 points, avec quelques bons sorts qui déstabilisent l’envie d’étirement de Scandicci. Lorsque Lohuis et Melandri reviennent jouer, Casalmaggiore fait 14-11. Deux exploits personnels de Perinelli (attaque d’un arrêt) et Lohuis (bloc) réitèrent l’avantage local, jusqu’à ce que Washington et Sorokaite – en plus de l’Antropova habituelle – ne répondent pas en nature et le renversent. Et c’est peut-être le moment où le jeu tourne complètement, confirmant la froideur toscane dans les moments clés des sets. Un film déjà vu, et que l’on reverra peu après. Piva et De Bortoli de grégaire deviennent protagonistes entre la défense et la contre-attaque et donc Trasporti Pesanti est de retour dans la course 15-12, malgré que Zhu commence à faire le plein. Un contre d’Antropova sur Frantti convainc Scandicci qu’ils peuvent fermer à partir de 3 points, et en fait de 20-18 à 20-21 voici le dépassement. Antropova prend le fauteuil : coups durs en attaque, contre, as et beaucoup de leadership. Set and match, elle les signe. (Jean Gardani)



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