Ne cliquez pas sur un tel lien : facture de 750 euros

La Commission du contentieux de la consommation n’a pas recommandé de payer des remboursements supplémentaires dans le cas où le fait de cliquer sur un lien frauduleux et d’installer une application malveillante entraînait une facture importante pour le consommateur.

En janvier 2021, pas moins de 2 500 SMS vers des numéros gratuits à l’étranger ont été envoyés en une journée à partir de l’abonnement du consommateur. L’opérateur télécom, dont le consommateur était alors le client, a jugé cela exceptionnel, a bloqué l’envoi de nouveaux messages et a contacté le client.

Selon l’évaluation de l’opérateur, l’activité suspecte indiquait un logiciel malveillant installé sur le téléphone. Toutefois, le téléphone sur lequel l’abonnement en question a été utilisé n’était pas utilisé par le titulaire de l’abonnement.

Ne cliquez pas sur le lien si vous ne savez pas

Selon le maigre descriptif de l’événement soumis à la Commission des litiges de consommation, l’utilisateur avait reçu sur son téléphone un SMS contenant un lien au nom de l’entreprise de transport. En ouvrant le lien, il se retrouva sur un site internet où une application était proposée en téléchargement.

L’utilisateur avait téléchargé l’application et lui avait accordé des droits d’accès, ce qui a permis d’installer sur le téléphone un logiciel malveillant qui envoie des SMS à l’étranger.

Selon la Commission des litiges de consommation, l’installation d’une application contenant un malware sur un téléphone nécessite l’accord exprès de l’utilisateur.

Le consommateur a demandé un remboursement intégral

L’opérateur a remboursé la moitié de la facture, soit environ 750 euros. Le consommateur a exigé le remboursement de la totalité du montant, mais selon l’opérateur, le client devait également assumer sa responsabilité.

Il a rappelé la clause des termes du contrat d’abonnement, selon laquelle le titulaire de l’abonnement est fondamentalement responsable des actes de l’utilisateur et de sa diligence dans l’utilisation de l’abonnement après avoir cédé l’abonnement à un autre.

La chambre a considéré que l’installation d’une application inconnue témoigne d’une négligence légèrement plus grande, ce qui suffit à engager la responsabilité.

– La responsabilité des frais de SMS causés par une utilisation non autorisée incombe au consommateur et le commerçant n’est pas obligé de payer une indemnisation supplémentaire, a déclaré la commission dans sa décision d’octobre.

Source: Commission des litiges de consommation



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