L’Inter s’envole avec un Lautaro hurlant : 3-0 pour Milan et la finale de la Coupe d’Italie

Les Nerazzurri longtemps maîtres du terrain en première mi-temps, décidés par Toro. Grande réaction des Rossoneri en seconde période, mais après le but annulé par Bennacer, l’Allemand le ferme

Dans le quatrième derby de la saison, l’Inter a remporté une victoire d’affilée en Coupe d’Italie face à un Milan qui, même dans la première demi-heure de la seconde mi-temps, a mis en grande difficulté un adversaire qui apparaissait supérieur au général. Ils décident un superbe doublé de Lautaro en première mi-temps et la cerise de Gosens en finale. Les Nerazzurri ont fait la fête devant 74 508 spectateurs (pour une récolte record de 4 156 710 euros pour la Coupe d’Italie), mais Milan a montré beaucoup de fierté pendant la majeure partie de la seconde mi-temps. Et sans l’annulation du but de Bennacer pour le potentiel 1-2, qui sait quelle finale nous aurions vue. À quel point ce 3-0 aura un impact psychologique sur le sprint du championnat, seul le temps nous le dira. Certes, Milan devra trouver de la compacité derrière – ils n’avaient pas encaissé le moindre but en 7 matchs, une série qui a commencé en plein derby le 1er mars -, alors qu’après le succès à la Juve, l’Inter est revenu moudre le football fin 2021. .

Première moitié

Étonnamment, Inzaghi préfère Darmian à Dumfries et maintient Dzeko sur le banc au profit du couple argentin formé par Correa (troisième consécutif comme partant) et Lautaro. Au centre de la défense se trouve De Vrij, avec Skriniar à droite sur les pentes de Leao. Pioli répond avec la Calabre nouvellement retrouvée et choisit les Saelemaekers plus défensifs et non Messias pour compléter le trident derrière Giroud avec Kessie et Leao. Au médian, Tonali (absent au match aller pour cause de disqualification) et Bennacer. Même pas le temps d’enregistrer les différents duels que Lautaro, doué pour se détacher de Tomori, déchire le jeu comme une toile de Fontana d’une superbe frappe du droit sur la croix de Darmian. Un but tout instinct, dans le pur style Taurus. Nous sommes juste à 3′ et le temps supplémentaire salue la scène. Milan, qui n’a pas encaissé de but depuis une vie (Udinese, le 25 février) ressent le pincement, a du mal à lire les entrées des milieux de terrain et prend des risques à quelques autres occasions. Kessie étouffe Brozovic comme prévu, mais Pioli perd un homme entre les lignes. Tonali-Barella et Bennacer-Calhanoglu sont les couples du milieu de terrain. Dans le premier quart d’heure, l’Inter est une rivière en crue, et quand les Rossoneri tentent de remonter le centre de gravité, Brozo est bon pour sauter le premier pressing, moins pour trouver le trou pour Barella. Lautaro, plus que Correa, attaque à chaque sortie de l’AC Milan et Bennacer n’arrive jamais à se mettre en place. Theo dort la moitié du temps, Leao ne s’allume qu’à la 28e minute, mais Handonovic fait attention sur son poteau. C’est le signal que Milan est aussi entré en jeu, avec Saelemaekers (Handanovic toujours aussi bon) et Tonali (droitier du pied droit) qui sont proches de l’égalisation. Un derby déjà chaud s’enflamme à la 35e minute lorsque Mariani prévient Théo, qui semblait pourtant avoir l’avantage, pour une intervention sur Correa. Milanisti – Pioli dans la tête – furieux, l’Inter tombe dedans et pendant quelques minutes les équipes se séparent, perdent mesures et clarté. Theo en profite presque, qui sur la sortie de Handanovic ouvre la porte à Kessie, miraculeusement remontée par Perisic sur la ligne. On est à la 39e minute, c’est le meilleur moment des invités, mais pour la première fois dans la saga des défis saisonniers c’est l’Inter qui décroche le tir sans avoir l’inertie. Brozo ouvre pour Correa, très doué pour rattraper Lautaro qui claque à la limite du hors-jeu et plaisante Maignan d’un tir sous l’ailier comme un champion.

Deuxième partie

Pioli garde Tonali et Saelemaekers dans le vestiaire pour Messias et Diaz, avec Kessie, qui avait chatouillé Brozo, abaissé dans le médian. Milan a désormais plus d’imagination sur le trocart mais moins de filtre au milieu. Alors à 7′ le Raging Bull s’envole à droite et Maignan doit poser ses grosses mains dessus. Diaz est pourtant à la peine comme rarement ces derniers mois, l’Inter baisse – pour le double avantage mais aussi parce qu’il revient d’un temps au-dessus du rythme – et Milan campe dans la moitié de terrain adverse, même si dans les 20 derniers mètres il a heurté un mur, avec trois tirs dans la zone bloqués en deux minutes. Lautaro gaspille sur la contre-attaque, Diaz à la 19′ obtient un coup franc du bord. Lautaro sauve sur Giroud, sur corner le ballon est dévié hors de la surface par Tomori et, comme toujours dans cette deuxième mi-temps, un joueur de l’AC Milan arrive en premier sur le ballon, avec Bennacer déchargeant un gros gauche dans le but entre de nombreuses jambes Nerazzurri . Ce serait le but qui rouvrirait à juste titre les matchs, mais après avoir consulté la vidéo Mariani annule pour le hors-jeu de Kalulu. Après avoir échappé au danger, Inzaghi a emporté Correa et Lautaro pour Sanchez et Dzeko à la 70e minute. Pioli répond avec Gabbia et Krunic pour la Calabre et Bennacer lui-même, Kalulu montant sur la droite. Calha sort également pour Vidal. Après une heure de solitude, Giroud est lui aussi sollicité et à la 75e minute (tout juste la minute killer du derby de février) une précieuse diagonale de Bastoni s’impose pour éviter des ennuis à son équipe. Les bleus accusent cependant des crampes, puis le dernier créneau avec D’Ambrosio et Gosens (hors de Perisic). Entre forces fraîches et déclin physiologique de Milan, Brozo parvient à mieux gérer la situation et l’Inter reprend le terrain. Après le but à La Spezia, Epic a également trouvé le temps à la 82e minute pour l’insertion et la passe décisive pour le baiser de Gosens qui fait définitivement exploser le San Siro. Milan a plié, mais le derby sans fin continue en championnat.



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