Il y a 25 ans, la Drenthe était inondée : qu’avons-nous fait pour éviter que cela ne se reproduise ?

Cette semaine marque le 25e anniversaire des inondations ravagées par la Drenthe. Il tomba tellement de pluie que les ruisseaux et les canaux débordèrent de leurs rives. Les rues, les maisons et les commerces ont été inondés. Meppel et ses environs ont été particulièrement touchés. Non seulement le Premier ministre Wim Kok, mais aussi la reine Beatrix sont venus faire le point et visiter quelques entreprises touchées.

La situation était si grave dans la zone des serres près d’Erica et à Coevorden qu’une assistance militaire a été demandée. Au grand dam du commissaire de la reine Relus ter Beek, il a fallu près de douze heures avant que les soldats n’arrivent enfin pour aider à remplir les sacs de sable.

Selon le cabinet, il s’agit d’un phénomène naturel exceptionnel qui ne se produit pas plus d’une fois tous les 125 ans. Mais il se passait autre chose : notre gestion de l’eau n’était plus en ordre. Pour prévenir de futurs problèmes d’eau, les services des eaux ont uni leurs forces. Ils ont mis en œuvre des mesures à différents endroits de la Drenthe pour garantir que la Drenthe ne soit plus inondée.

« Vous devriez voir Drenthe comme un bol à soupe à l’envers, où nous voulons en conserver davantage sur le dessus du bol à soupe, nous voulons le stocker au milieu du bol à soupe et nous voulons l’égoutter au fond », explique Sander Habing de l’Office des eaux du delta de la Drents Overijsselse.

La rétention d’eau se fait par exemple sur le Dwingelderveld, en construisant de petits barrages et en surélevant le paysage. L’eau est temporairement garée au stockage d’eau de Panjerd Veeningen, le long de l’A28. Au total, un million de mètres cubes d’eau peuvent être stockés. À Zwartsluis, la capacité de la station de pompage de Zedemuden a été augmentée afin de pouvoir évacuer encore plus d’eau de Meppel. Cette eau vient d’Assen et s’écoule via Meppel jusqu’à l’IJsselmeer. De telles mesures ont également été prises dans de nombreux autres endroits de la Drenthe.

Selon Habing, on ne peut jamais être totalement sûr que les mesures soient suffisantes pour éviter une catastrophe comme celle de 1998. « Une situation comme celle de 1998 ne se produit pas souvent. Peut-être une fois dans la vie ou moins souvent. Mais nous devrons attendre et voir comment l’avenir se déroulera, compte tenu également du changement climatique. »



ttn-fr-41