Trois daims morts à Stadskanaal. Le propriétaire Jasper Poot est déçu : “En fait, j’en suis sûr : ils ont été empoisonnés”

Trois daims morts et un qui pourrait ne pas s’en sortir non plus. C’est ainsi que Jasper Poot a découvert samedi matin le pré des animaux à Stadskanaal. La cause du décès semble être un empoisonnement.

Les gardiens ont retrouvé vendredi deux morts dans le pâturage et un mort dans l’étable. Ils m’ont appelé. “J’ai dit : ‘c’est bizarre’.” Il y en avait un quatrième et il marchait comme s’il était ivre. Il est maintenant chez Poot, à la ferme. “La question est de savoir s’il s’en sortira, il n’est pas encore mort.”

Poot est propriétaire de Gradient Natuurbeheer à Kantens, une entreprise d’entretien écologique des zones. “En fait, j’en suis sûr : ils ont été empoisonnés.”

Il s’explique davantage. “On peut toujours penser à la fièvre catarrhale du mouton, mais trois personnes ne meurent pas en une nuit. Souvent lorsqu’ils sont très malades, les daims se couchent : pus des yeux ou du nez, diarrhée. Mais ils n’ont présenté aucun symptôme de ce type. Quand ils ont dîné vendredi, tout allait très bien.

Service d’enlèvement de cadavres

Poot soupçonne que les quatre daims ont mangé quelque chose de mal. “Ils sont quatre biches et leurs petits, qui sont en âge d’être indépendants, n’ont rien. Cela s’explique : ceux-là viennent souvent à la clôture pour un sandwich ou une feuille de laitue. Les chèvres et les moutons qui s’y promènent font aussi cela, mais ces cerfs sont beaucoup plus insistants et prennent ensuite la nourriture.

“Je ressemble à un service de nettoyage de carcasses”, grogne Poot, qui vient de venir de Vinkhuizen pour récupérer deux moutons morts qui ont succombé à la fièvre catarrhale du mouton. Poot possède toutes sortes d’animaux qu’il utilise pour paître sur place. “Sur mes deux cents moutons, dix ont déjà succombé à la fièvre catarrhale du mouton, et deux bovins cette semaine.”

Vous enquêtez toujours ?

Revenons aux daims : Poot souhaite-t-il toujours faire examiner les animaux ? Lui-même a encore des doutes. « J’ai maintenant les carcasses à la maison. Mais à quoi ça me sert de savoir s’ils sont réellement empoisonnés ? Ensuite, je peux le signaler à la police, mais ces braves gens ne peuvent pas non plus y faire grand-chose. Par contre, j’aimerais savoir. J’ai un doute. »

Et en fait, Poot lui-même est déjà sûr qu’il s’agit d’un empoisonnement. « Les gens jettent les choses les plus folles dans cette prairie animale. Il m’arrive encore de tomber sur des os de soupe ou des récipients entiers de nouilles. Mais si quelqu’un avait fait cela délibérément, je trouverais cela extrêmement irrité. Je ne peux pas croire que les gens soient capables de choses aussi folles.



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