Inter, le cri de Berenbruch ! A la 95ème minute un chef-d’œuvre pour le coup contre Bologne


Les Nerazzurri souffrent à Bologne, puis décident des remplacements de Chivu, qui s’impose 3-2

Pietro Scognamiglio

Un succès qui n’a rien de simple, contrairement à ce que les classements auraient pu laisser croire. L’Inter de Cristian Chivu a battu Bologne à Casteldebole (3-2) au terme d’un match âprement disputé, donnant ainsi du rythme au sommet en attendant le match de Milan contre la Sampdoria dimanche. La belle frappe du pied droit de l’extérieur de la surface de Thomas Berenbruch s’est avérée décisive dans le temps additionnel (95e), quand l’égalisation pour les garçons de Luca Vigiani semblait être chose faite grâce à une frappe à la 90e minute de l’Italien U18 Ravaglioli. Pour Bologne – qui n’a plus gagné de match depuis la première journée – demeure la satisfaction d’avoir joué à armes égales, mais aussi l’inquiétant bilan de seulement 5 points gagnés en 8 matches.

émotions immédiatement

Chivu change un peu par rapport à la Youth League, où la première défaite de la saison a eu lieu contre Salzbourg : Bovo joue le rôle de meneur et Zuberek revient dans le onze de départ en attaque, se remettant de la grave blessure subie en janvier en Super Coupe. Juste 4′ de passe et les Nerazzurri semblent déjà très bien: le capitaine Di Maggio fait une percée sur la gauche et Kamatè (cinquième but en championnat du Français, toujours déployé comme ailier droit avec le pied croisé) réalise une touche douce pour mettre passé Bagnolini. L’égalisation a cependant été immédiate, arrivant à la 12e minute avec une dynamique similaire : une nouvelle passe décisive du gauche, signée Baroncioni, sur la tête de Mangiameli (jusqu’à l’année dernière à Milan) qui précédait Stabile, ne laissant aucune chance à Raimondi.

des changements décisifs

Après la pause, Chivu lance les 90 pièces pour briser l’équilibre : Alexandar Stankovic, Berenbruch et Sarr entrent à la place de Bovo, Di Maggio et Zuberek. La nouvelle énergie apporte des bénéfices immédiats : Berenbruch lui-même devient dangereux à deux reprises (touchant également le poteau suite à un centre de Motta), mais c’est Stankovic Jr qui trouve le but de la tête à la 71e minute, marqué trop légèrement sur un corner. . Ici, Bologne a le mérite de ne pas déconnecter du match et de continuer à se battre. Bagnolini garde son pied à flot face à Sarr, mais Vigiani devine également les mouvements depuis le banc, trouvant l’égalisation avec mérite à la fin, lorsque Ravaglioli se retourne bien servi par Busato. Cela semblait terminé, mais la longue récupération se transforme en un autre mini-match dans lequel les Nerazzurri s’imposent grâce à un jeu de qualité : celui de Berenbruch.





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