Il y a environ 250 amendements présentés par les groupes de l’Hémicycle de la Chambre à la réforme de la justice et au CSM. M5s, Pd, Fi, Ci et Leu ont respecté leur engagement de ne pas soumettre de propositions de modifications. Fdi en a déposé 130, Italia Viva 55, Alternativa 40, 3 Lega et autant Giusi Bartolozzi du groupe Misto. La majorité a confirmé l’objectif de pouvoir approuver la réforme dès le jeudi 21 avril.Les orientations que le Gouvernement est appelé à suivre pour la réorganisation des règles de la justice militaire sont également énoncées dans le ventre du projet de loi.

Membres élus du Conseil judiciaire militaire

Le projet de loi prévoit l’application des dispositions régissant le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature au Conseil de la magistrature militaire, lorsque cela est compatible, et délègue au Gouvernement de porter à quatre le nombre de membres élus (il y en a actuellement deux), afin de garantir la majorité de la composante élective. Le maintien, dans la mesure du possible, de l’équation entre magistrats militaires et magistrats ordinaires est envisagé.

Un article : 40

La délégation au Gouvernement pour la réorganisation des règles de la justice militaire se compose uniquement de l’article 40, qui indique les principes et critères directeurs auxquels le Gouvernement doit se conformer dans l’exercice de la délégation, ainsi que la procédure à suivre pour délivrer la arrêtés délégués. Les décrets doivent être adoptés, sur proposition du ministre de la défense, en accord avec les ministres de la justice et de l’économie et des finances, dans un délai de deux ans à compter de la date d’expiration du délai d’exercice de la délégation à la réforme de la justice. .judiciaire ordinaire (et donc dans un délai de trois ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi d’habilitation).

Modification des circonscriptions territoriales des tribunaux militaires

Tout en confirmant le choix de Vérone, Rome et Naples comme sièges des tribunaux et des procureurs militaires, tel qu’établi par une disposition d’il y a 12 ans (décret législatif 66/2010), le texte examiné par la Chambre prévoit un ajustement de la circonscriptions territoriales respectives. La réorganisation des circonscriptions est nécessaire car, « sinon – sur la base du système introduit par cette réforme – de graves problèmes se poseraient dans l’exercice du droit d’électorat passif garanti par la Constitution, rendant quasiment impossible le remplacement d’un magistrat militaire non élu » . La compétence des tribunaux et des procureurs militaires est reconnue sur une base régionale. En particulier, sur la base du décret de 2010, le tribunal de Vérone est compétent pour les crimes militaires commis dans les régions du Val d’Aoste, du Piémont, de la Ligurie, de la Lombardie, du Trentin Haut-Adige, de la Vénétie, du Frioul-Vénétie-Julienne, de l’Émilie- Romagne; le tribunal de Rome est compétent pour les délits militaires commis dans les régions de Toscane, Ombrie, Marches, Latium, Abruzzes et Sardaigne ; le tribunal de Naples est compétent pour les crimes militaires commis dans les régions de Molise, Campanie, Pouilles, Basilicate, Calabre et Sicile.

Réorganisation basée sur les charges en attente

La réorganisation des circonscriptions des tribunaux militaires devra s’appuyer sur les charges pendantes et respecter davantage la localisation des corps et services militaires sur le territoire national. Selon le dernier Rapport présenté au Parlement sur l’état de la discipline militaire, « en 2018, 227 condamnations définitives ont été prononcées par les Instances de Justice Militaire (contre 194 en 2017) contre des personnels appartenant aux Forces Armées. Il est prévu qu’un poste d’auditeur militaire adjoint devra être instauré dans chaque parquet militaire (avec suppression parallèle d’un poste d’auditeur militaire adjoint).



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