Finastra, une société de technologie financière, a récemment introduit une nouvelle solution d’IA. Le logiciel est destiné à permettre aux banques de se conformer plus facilement aux réglementations et de traiter les paiements plus efficacement. Découvrez ci-dessous comment évaluer l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique en finance.

Utilisation de l’IA dans le secteur financier : une bénédiction et une malédiction ?

Les banques considèrent l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) comme le principal moyen de réduire les coûts à l’avenir, comme l’explique un article publié sur le portail en ligne der-bank-blog.de. Les économies possibles grâce à l’IA dans le monde financier sont probablement plusieurs fois supérieures à celles réalisées dans d’autres secteurs. Outre la réduction des dépenses existantes, le potentiel économique le plus important de l’intelligence artificielle réside dans la prévention des opportunités perdues, ce que l’on appelle les coûts d’opportunité, ajoute le blog.

Les systèmes d’IA peuvent analyser de grandes quantités de données financières en temps réel et identifier des modèles pour aider les entreprises à gérer efficacement leurs dépenses. Un article de bank-verlag.de souligne également qu’ils peuvent jouer un rôle crucial dans la détection de la fraude et la lutte contre la criminalité financière. Les employés responsables pourraient être alertés des activités suspectes grâce à des systèmes d’IA afin d’enquêter ensuite sur les cas plus en détail.

Cependant, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur financier présente certains aspects critiques. La confidentialité et la sécurité ne sont que quelques-unes des nombreuses préoccupations alors que les technologies actuelles et futures traitent de grandes quantités d’informations financières sensibles.

Technologie et protection des données : comment l’IA et l’apprentissage automatique prennent en charge

Selon un rapport de it-finanzmagazin.de, Mike Vigue, chef de produit chez Finastra, souligne l’importance d’une solution dans le domaine des transactions de paiement instantané qui se concentre également sur les aspects de sécurité, d’évolutivité et de flexibilité. À l’avenir, l’entreprise prévoit d’étendre la solution logicielle pour inclure l’utilisation de méthodes d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique. Il reste toutefois à voir comment ces évolutions affecteront la protection des données et à d’éventuelles questions concernant les processus décisionnels automatisés.

L’application Finastra, comme l’explique l’article du portail en ligne it-finanzmagazin.de, aide les banques à utiliser et à respecter les exigences en matière de transactions de paiement instantanées. Aux États-Unis, cela inclurait FedNow, le service de paiement instantané de la Réserve fédérale – en Europe, cependant, TIPS, le TARGET Instant Payment Settlement de la Banque centrale européenne. Cela réduit également les risques de criminalité financière, ajoute l’article.

Effectuer ces tâches uniquement par des responsables de la conformité serait coûteux et sujet aux erreurs. Les systèmes d’IA devraient donc également contribuer à l’avenir à des économies dans ce domaine.

Marché en expansion pour les produits de conformité automatisés

En Europe, les entreprises bénéficient particulièrement de la multitude de réglementations en matière de protection des données qui promettent de faire la lumière sur la question. Afin de suivre la question de la conformité, certaines entreprises utilisent déjà des produits logiciels destinés à les aider à se conformer aux réglementations de conformité.

La société Secjur propose par exemple une plateforme d’automatisation des processus de conformité basée sur l’intelligence artificielle. Selon un article publié sur le portail en ligne mq.ch, la start-up hambourgeoise compte parmi ses clients des petites et moyennes entreprises ainsi que de grandes entreprises comme Siemens.

L’avenir devra montrer à quelle vitesse progresse réellement la transition vers une conformité numérisée. Une étude menée par Deloitte en 2022 conclut que 23 % des entreprises allemandes n’utilisent toujours pas d’outils techniques pour soutenir les processus de conformité. 39 % n’utilisent qu’une ou deux solutions.

Equipe éditoriale finanzen.net



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