Les municipalités manquent souvent des connaissances nécessaires pour rendre les villages et les quartiers sans gaz naturel. Pour accélérer le processus visant à rendre la Drenthe sans gaz naturel, les douze communes de la Drenthe recrutent conjointement une équipe de spécialistes.

« Des penseurs intelligents », voilà ce que la conseillère municipale de Noordenveld, Kirsten Ipema, appelle les membres de l’équipe. Et selon elle, cela est nécessaire pour atteindre l’objectif : être sans gaz naturel d’ici 2050. « Il vise à aider les organismes municipaux dans tout ce qui nous attend dans le cadre de la transition thermique. »

En 2021, les communes mettront sur papier la manière dont elles souhaitent rendre leur commune sans gaz naturel, par exemple avec des réseaux de chaleur ou des quartiers hydrogène. Selon Ipema (Intérêts municipaux), les douze municipalités rencontrent souvent les mêmes problèmes pratiques lors de la mise en œuvre des plans. « Il est donc utile de le faire ensemble, ce n’est pas que nous ayons des années d’expérience dans ce domaine. Tout cela est nouveau. »

Et pour que vous n’ayez pas à réinventer la roue vous-même, il existe désormais le Flexteam Heat Transition Drenthe. « Nous embauchons souvent des personnes qui rédigent ensuite des conseils, une facture horaire », explique Ipema, qui a le dossier dans son portefeuille au sein de l’Association des communes de Drenthe. « Ce que vous voulez, c’est acquérir des connaissances vous-même. Avec l’équipe flexible, nous ne les embauchons pas, mais nous les avons nous-mêmes en tant que communes. Ils peuvent copier les connaissances dans les douze communes. »

En outre, les municipalités peuvent également soumettre à l’équipe des questions spécifiques à leur village ou district. Les coûts de l’équipe flexible s’élèvent à 1,5 million d’euros par an, les communes paient ensemble un million, la province met un demi-million sur la table.



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