Par Oliver Knaack
Le champion du monde d’Alba, Johannes Thiemann (29 ans), continue de surfer sur une vague de succès. Même lui ne s’y attendait pas.
Le titre sensationnel de la Coupe du monde remonte à seulement cinq semaines. Thiéman a disputé les huit matchs en 16 jours lors du tournoi marathon en Asie. On craignait donc qu’après l’euphorie de la Coupe du monde, les célébrations et les innombrables rendez-vous (y compris au studio sportif de la ZDF), il lui soit difficile de s’adapter à la vie quotidienne en Bundesliga.
Thiemann lui-même avait ses inquiétudes dans l’interview de BZ, déclarant honnêtement en septembre : « J’ai dépensé tellement d’énergie sur cette seule chose. C’est très difficile de vraiment se motiver pour l’ouverture de la saison.
Mais il n’y a RIEN de cela à ressentir. Thiemann réalise jusqu’à présent la meilleure saison de sa carrière, tant en Bundesliga qu’en Euroligue. Le capitaine d’Alba a enregistré des records en carrière dans toutes les catégories importantes.
Plus de temps de jeu : 21,41 minutes par match (16,41 en 22/23). Plus de points : 16,3 par match (9,7 en 22/23). Plus de rebonds : 6 par match (4,1 en 22/23).
Des chiffres qui surprennent même Thiemann : « Je suis quelque peu surpris de ne pas avoir eu besoin de temps d’échauffement physique ou mental », admet le Berlinois. “Le passage de la Coupe du Monde à la saison régulière a été assez difficile.”
Egalement meilleures valeurs de l’Euroligue
Mais ses chiffres augmentent fortement non seulement en BBL, mais aussi en Euroligue : 25,44 minutes de jeu, 12,7 points, 8,3 rebonds – tous des sommets en carrière.
Et lors de la coupe contre Braunschweig, il a ajouté 20 points avec désinvolture. Son entraîneur Israël González l’explique ainsi : « Il a confiance en lui, est en très bonne forme et en rythme. Contrairement aux Italiens ou à Ziga Samar car ils n’ont pas toujours joué la Coupe du monde et n’étaient ni en forme ni en rythme.
Mais Gonzalez sait aussi qu’à un moment donné viendra le moment où Thiemann atteindra ses limites : « Voyons combien de temps ça se passe bien. L’année est très longue. Mais pour le moment, nous devons profiter de la situation, d’autant plus que nous n’avons pas de gros joueurs à cause des blessures. Il le fait vraiment très bien.
Les deux centres malades Khalifa Koumadje et Yanni Wetzell sont attendus de retour en novembre. C’est la durée pendant laquelle Thiemann, l’attaquant de puissance, aide à cinq heures. Pas de problème pour Thiemann : « Quand je suis sur le terrain, c’est toujours quelque chose de différent. J’ai juste envie de jouer. » Ce n’est certainement pas à négliger…