"Lee Miller. Photographe et surréaliste" à Nichelino (Turin); "Beauté américaine. De Robert Capa à Banksy" À Padoue ; "Danse ’12 Dorazio ’60. Où la lumière" à Lugano (Suisse) ; "Helmut Newton. Héritage" à Rome…


Là l’exposition Lee Miller. Photographe et surréaliste c’est le portrait, à travers son travail, d’une photographe très talentueuse. Et avec une vie aventureuse : mannequin, ami des plus importants représentants du surréalisme, correspondant de guerre.

Aux Galeries d'Italia de Turin « The Circle » du photographe Luca Locatelli

L’exposition propose une centaine de clichés – pour souligner le regard surréaliste de sa photographie répartie par thème : mode, publicité, recherche et expérimentation technique, guerre (de Londres, Paris, Buchenwald).

Bien sûr, il y a aussi les[/firma_articolo] portraits d’artistes célèbres comme Chaplin, Dora Maar, Miró, Cocteau et bien sûr Man Ray dont elle était la muse, l’amante et l’inspiration.

INFO: Nichelino (Turin), Palazzina di Caccia di Stupinigi Antiche Cucine, jusqu’au 7 janvier.
Mostraleemiller.it

Étoiles et rayures

C’est une “fresque” des Etats qu’il a peint Beauté américaine. De Robert Capa à Banksy.

« Rêve américain » de Lauren Elie Badessi (© Lauren Elie Badessi).

Le fil conducteur qui relie les œuvres – de Cartier-Bresson à Andy Warhol, Lauren Elie Badessi, Keith Haring, Obey – est la présence du drapeau étoilé.

BANKSY, Drapeau, Ghetto du Père Noël, 2006 (© BANKSY).

INFO: Padoue, Centre Culturel Altinate San Gaetano, jusqu’au 21 janvier.
altinatesangaetano.it

Andy Warhol, Moonwalk, 1987 (© Fondation Andy Warhol pour les arts visuels Inc.).

Artistes comparés

Le titre, Danse ’12 Dorazio ’60. Où la lumièrefait référence à un poème d’Ungaretti, car l’idée de cette exposition est étudiez comment la lumière a toujours été la base pour mesurer la capacité d’expression d’un auteur dans le monde de l’art.

Vue de l’exposition « Balla ’12 Dorazio ’60. Où la lumière” Collection Giancarlo et Danna Olgiati, à Lugano (photo © Studio Fotografico Enrico Cano Sagl).

Voici la comparaison entre deux grands du 20ème siècle prend vie à travers deux séries d’œuvres, Les interpénétrations irisées par Giacomo Balla de 1912 et le Parcelles par Piero Dorazio à partir de 1960.

Fonctionne, le premier, sur des petites feuilles de bloc-notes dans lequel Balla « étudie » l’anatomie de la lumière avec des crayons, des aquarelles, de la détrempe et des formes entre l’abstrait et le géométrique. Grands panneaux, coloriés à l’huile, cette dernièreavec un entrelacement dense de lignes, vides et pleines, où Dorazio « tisse » une toile de matière et de lumière.

Vue de l’exposition « Balla ’12 Dorazio ’60. Où la lumière” Collection Giancarlo et Danna Olgiati, à Lugano (photo © Studio Fotografico Enrico Cano Sagl).

Cela rend la visite encore plus engageante l’aménagement conçu par l’architecte Mario Botta qui a choisi un double registre pour combiner des œuvres aussi différentes. Les grandes toiles colorées de Dorazio sont accrochées sur des panneaux noirs tandis que les œuvres de Balla « flottent » au fond de niches blanches, qui invitent à se rapprocher de l’œuvre pour en découvrir tous les détails.

INFO: Lugano (Suisse), Collection Gian Carlo et Danna Olgiati, jusqu’au 14 janvier. Entrée libre.
collezioneolgiati.ch

Une mosaïque d’idées

Renata Boero, Valentina D’Accardi et Alessandro Romatrois artistes différents par leur âge, leur sensibilité et leurs choix créatifs (céramique, toile et infusions de pigments naturels) qui réfléchissent sur la « relation entre nature, décor et fragment ».

Assiette en céramique d’Alessandro Roma.

Anémones – la référence est à la végétation qui apparaît souvent dans les mosaïques de Ravenne – c’est l’exposition qui rassemble le fruit de ces réflexions sophistiquées.

Renata Boero, « Cromogramma », 1965-70 (photo T Libis).

INFO: Ravenne, Fondation Sabe pour l’Art, jusqu’au 16 novembre.
sabeperlarte.org

Art 100% italien

Maison Valentino renouvelle son engagement en faveur de l’art en partenariat avec Triennale de Milanen parrainant l’une des expositions qui font partie des célébrations du centenaire de l’institution culturelle.

L’exposition La peinture italienne aujourd’hui rassemble le travail de 120 des artistes italiens les plus intéressants, nés entre 1960 et 2000.

L’affiche de l’exposition « La peinture italienne aujourd’hui »

Le parcours de l’exposition met en valeur la richesse et la complexité de la peinture italienne dans toutes ses déclinaisons et facettesdes contaminations et déplacements disciplinaires à la relecture et à la distorsion des techniques et iconographies traditionnelles jusqu’à une « peinture élargie » qui dépasse le support pour « envahir » les espaces et les surfaces.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue, édité par Electraavec des introductions institutionnelles par Stefano BoeriPrésident de la Triennale de Milan, e Pierpaolo Piccioli, directeur créatif de Valentino; les contributions critiques de Damiano Gullìcommissaire de l’exposition.

En plus du catalogue, l’exposition sera accompagnée d’un podcast, produit par Triennale Milano et écrit et créé par Tiziano Scarpaqui approfondira les thématiques du parcours de l’exposition.

INFO: Milan, Triennale, du 25 octobre 2023 au 11 février 2024.
triennale.ou

Photos de ville

L’exposition Gabriele Basilico. Mes villes c’est le premier grand hommage que Milan, sa ville natale, rend au photographe décédé il y a 10 ans.

Gabriele Basilico, « Milan 1996 » (photo Gabriele Basilico Archive @ Triennale Milano).

L’exposition est divisée en deux lieux d’exposition et propose globalement plus de 500 œuvresen partant de la traversée de Milan, en Triennalpour regarder et atteindre le Monde, un Palais Royal.

INFO: Milan, Triennale jusqu’au 7 janvier 2024 ; Palais Royal, jusqu’au 11 février 2024.
triennale.org
palazzorealemilano.it

Voyage photographique

Élégant, provocateur, révolutionnaire. Cent ans après sa naissance, le Musée Ara Pacis de Rome accueille la vaste rétrospective Helmut Newton. Héritagecréé pour célébrer le photographe allemand et reporté en raison de la pandémie.

L’affiche de l’exposition « Helmut Newton. Héritage”

Un véritable voyage dans sa vie aventureuse, à travers plus de 200 clichés, certains inédits, magazines et documentspour raconter avec un nouveau regard la singularité et le style d’un protagoniste du XXe siècle qui se décrivait avec ces mots : « Mon travail de photographe portraitiste est de séduire, amuser et divertir ».

INFO: Rome, Musée Ara Pacis, du 18 octobre 2023 au 10 mars 2024.
arapacis.it

Helmut Newton au-delà de sa propre légende : l'exposition incontournable de Milan

Helmut Newton au-delà de sa propre légende : l'exposition incontournable de Milan

Le photographe du peuple

Les Musées Civiques de Bassano del Grappa, en collaboration avec CAMERA – Centre Italien pour la Photographie de Turin, présentent l’exposition Dorothée Lange. L’autre Amériquedédié au célèbre photographe américain, co-fondateur en 1952 de Ouverturesle magazine photographique le plus réputé au monde e première femme photographe à qui le MoMa consacre une rétrospective en 1965quelques mois seulement avant son décès.

Photographe du peuplele photographe du peuple. C’est ainsi que Dorothea Lange s’est présentée sur sa carte de visite. Parce qu’elle, bourgeoise du New Jersey, avait choisi de ne pas photographier les stars ou les grands protagonistes de son temps, pour se concentrer plutôt sur les « derniers » d’une Amérique qui s’enfonçait dans la Grande Dépression.

Grâce à un’large choix d’œuvres de différentes collections qui préservent l’œuvre de Dorothea Lange, l’exposition permet de retracer la période dorée de la carrière de la photographe des années 1930 à la Seconde Guerre mondiale.

La série inédite en Italie consacrée à camps de détention pour citoyens japonais-américains ségréguée suite à l’attaque de Pearl Harbor en 1941 démontre la variété et la profondeur de ses recherches, toujours visant à dresser un portrait sincère et participatif du monde qui l’entoure.

INFO: Bassano del Grappa (Vicence), Musées Civiques, du 27 octobre au 4 février 2024.
museobassano.it

La circularité de l’existence

« Mémoire en direct » est le thème de Rencontre – Le festival culturel Vidas, une association qui vient en aide aux malades incurables. Deux jours de performances gratuites, de cours, de dialogues et d’ateliers.

De nombreux invités dont Chiara Gamberale, Marco Aime, Stefano Mancuso, Umberto Guidoni. Samedi à Bagni Misteriosi La Fête des Vivants (qui réfléchissent sur la mort)du collectif Lu Cafausu avec Cesare Pietroiusti.

INFO: Milan, Teatro Franco Parenti, 21 et 22 octobre.
vidas.it

La parabole de Lear

«Une montagne escarpée, rocheuse et ondulée: de son sommet enveloppé de nuages ​​sombres jaillissent des éclairs qui éclairent les profondeurs de nous, pauvres êtres humains». Comme Ferdinando Bruni et Francesco Frongia ils parlent de leur nouvelle production de Le Roi Leardont ils ont signé la mise en scène, les décors et les costumes.

Elio De Capitani incarne le roi Lear (© Laila Pozzo).

Elio De Capitani donne un visage et une voix au vieux roi qui décide de renoncer au pouvoir, figure centrale du chef-d’œuvre de Shakespeare. Mauro Berardi est Edgar, Giancarlo Previati Gloucester, Mauro Lamantia le fou, Viola Marietti Cordelia.

INFO: Milan, Teatro Elfo Puccini, du 25 octobre au 19 novembre.
elf.org

Événement-concert

Le groupe hommage Légende de Pink Floyd est sur scène lors du concert Mère Coeur Atomesur la musique originale du compositeur anglais Ron Geesin.

L’affiche du concert de Pink Floyd Legend

INFO: Bologne, Théâtre EuropAditorium, 23 octobre.
teatroeuropa.it

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