Appel à l’aide pour la liberté d’opinion à la TU/e ​​: « Les critiques peuvent vous coûter votre carrière »

La direction de l’Université de Technologie d’Eindhoven (TU/e) était déjà sous le feu des critiques car un article critique n’avait pas été autorisé à être publié sur le site d’information Cursor. Mais désormais, des critiques se font entendre selon lesquelles la liberté d’expression est restreinte à l’université. Un certain nombre de scientifiques et d’étudiants écrivent cela dans une lettre ouverte sur le site Web contenant des nouvelles de TU/e.

Des tensions existent depuis des années entre le conseil d’administration de l’université, la rédaction et les journalistes de Cursor. Le comité de rédaction « conseille » le rédacteur en chef et les rédacteurs sur les articles. En mai, sur l’avis du comité de rédaction, un article critique sur la nouvelle rectrice Magnificus Silvia Lenaerts n’a pas été publié. Le rédacteur en chef Han Konings s’est conformé à contrecœur, mais il a quand même été démis de ses fonctions par la direction de l’université. Il a continué à travailler pour TU/e.

Cela a suscité l’attention des médias et suscité des questions au conseil municipal et à la Chambre des représentants. Mais maintenant, les scientifiques et nos propres étudiants formulent également des critiques dans une lettre ouverte.

« Carrière bloquée »
Dans la lettre où ils défendent les éditeurs de Cursor, il est rapporté Studio040. Ils critiquent le manque d’indépendance de la rédaction de Cursor. Ils se demandent également à haute voix si l’un des plus grands employeurs de diplômés TU/e ​​​​peut également être président du conseil de surveillance. Ils font référence au PDG d’ASML, Peter Wennink.

Ils ont également de sérieux doutes sur la manière dont la direction traite les « retours critiques ». « Trop de critiques et vous serez traité de pleurnicheur ou pire : votre carrière sera bloquée », indique la lettre. Les auteurs estiment également que les scientifiques et les étudiants devraient avoir plus d’influence.

Crier au secours
La lettre a été signée par sept personnes nommées. Les auteurs affirment qu’ils ne sont pas les seuls à formuler des critiques. Selon eux, l’appel à l’aide a été lancé avec l’aide de plusieurs collègues et étudiants.

Le mécontentement grandit également en dehors de la TU/e. Peu après que Han Konings, rédacteur en chef de Cursor, ait été écarté, les syndicats FNV et AOb ont contacté la direction générale (CvB). Avec les rédacteurs, ils affirment que la liberté journalistique de Cursor est garantie.

Voix critiques
La FNV estime qu’une université doit offrir un espace aux voix critiques comme aucune autre et que la liberté journalistique doit donc être garantie. Le directoire n’a pas encore répondu officiellement aux propositions des rédacteurs et des syndicats. Cependant, selon la FNV, il y a eu une discussion « constructive ».

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