Films, conférences, initiatives et débats sur tout ce qui touche aux familles arc-en-ciel et au monde queer : du 18 au 22 octobre au cinéma


Len mémoire de Michela Murgia, la militante et écrivaine frappée par un cancer le 10 août est toujours en vie et avec elle ses combats. Tout d’abord celui pour un modèle relationnel différent et non contenu dans les schémas incarnés par sa famille queer et du mariage in articulo mortis avec les mots « God save the queer » brodés sur la robe blanche. C’est précisément à partir de la mémoire de Michela Murgia que 21e édition du Festival Queer de Florenceune revue dédiée à la culture queer entre films et discussions prévu du 18 au 22 octobre dans la capitale toscane.

Michela Murgia, mille vies et mille luttes : l'histoire de l'écrivain et activiste

Festival Queer de Florencel’hommage à Michela Murgia

Le festival sera inauguré par un hommage à l’écrivain. L’auteure-compositrice-interprète Letizia Fuochi interprétera une performance tirée de Sa Sposa (terme qui, combiné avec « su sposu », selon Murgia était «le mot le plus étrange qui existe en sarde»), spectacle de Teresa Porcella à la mémoire de Michela Murgia.

Michela Murgia et la famille queer

Littéralement, le regretté écrivain a expliqué sur les réseaux sociaux : «« sa bride/su sposu » signifie « petite amie/petit ami », mais dans l’usage courant, il est continuellement plié dans des relations d’engagement qui n’ont rien à voir avec le sexe ou l’âge.

Et en fait « les pères et les mères appellent ainsi leurs enfants, qui l’utilisent les uns envers les autres et envers leurs parents. Les grands-pères et les grands-mères nous appellent tous petit-fils. Les amis s’adressent ainsi, même en plaisantant sous une forme tronquée : « sa spò/ su spò »» et «dans la famille queer dans laquelle je vis, il n’y a personne qui n’ait entendu le terme mari/épouse adressé à moi ces dernières années».

La démonstration

Voici donc ce pprestation à l’ouverture de Festival Queer de Florence il devient un monument à la mémoire de Michela Murgia et de ses batailles dans une édition qui, selon les organisateurs, sera un tournant, avec un changement fondamental dans le format, le personnel et la direction.

L’événement, expliquent les organisateurs dans le programme, «vise à être à la fois une extension des activités d’IREOS – notre association bénévole LGBTQIA+ qui opère sur le territoire toscan depuis plus de 25 ans – et témoignage actif pour toute la communauté queer et ses alliés, qui voient le festival comme un moment de rencontre important. Une vision étendue au public le plus large possible – que nous souhaitons représenter et accueillir, mais aussi secouer et stimuler – dans un contexte unique en son genre.

La famille arc-en-ciel au centre

Ainsi, parmi les longs métrages et courts métrages internationaux, rencontres et masterclasses, cinéastes et artistes seront présents (de Bill Oliver à Carmen Giardina, de Massimiliano Palmese à Marta Bencich, d’Annagaia Marchioro à Lorenzo Balducci et Frad à Immanuel Casto). ET nous parlerons des familles arc-en-ciel et des succès internationaux tels que Barbie (avec d’autres méchantes filles célèbres) et l’ancre qui divise La vie d’Adèle, en passant par des avant-premières nationales, des matinées pour les écoles et une masterclass sur l’écriture LGBTQIA+.

L’audiovisuel comme moyen d’activisme

Un événement, en somme, au cours duquel «les audiovisuels deviennent alors un moyen d’activisme, à travers des récits de résistance dans lesquels les liens familiaux traversent toute l’édition de manière intersectionnelle.» embrassant « des familles de toutes sortes, montrant les conséquences de la guerre en Ukraine, explorant l’autodétermination des corps et la vie des personnes non binaires et transgenres. Célébrons ceux qui ont marqué l’histoire du mouvement LGBTQIA+. » Comme Michela Murgia, dont la mémoire ouvrira le festival.

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