Le Premier ministre De Croo confirme que les victimes sont des Suédois et appelle les habitants à la « vigilance »


«Je surveille l’évolution de la situation en collaboration avec les ministres de la Justice et de l’Intérieur du Centre national de crise», explique De Croo. « Nous surveillons la situation et souhaitons demander aux Bruxellois d’être vigilants », a rapporté le Premier ministre sur X. Le Premier ministre De Croo a également été en contact avec son collègue suédois Ulf Kristersson et lui a présenté ses condoléances.

Le niveau de terreur dans la capitale a atteint son plus haut niveau. Dans le reste du pays, le niveau de terreur a été élevé au niveau trois, ce qui signifie qu’une menace est possible et probable.

Au niveau 4, la menace est considérée comme « très grave », plus précisément « lorsque la menace est grave et très imminente ». Sur X, l’ancien Twitter, le Centre de crise demande également une « vigilance active ». « Nous demandons aux gens de reporter les déplacements inutiles », explique à Belga la porte-parole Laura Demullier.

La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) parle sur X d’une « terrible fusillade » et affirme que « l’auteur est recherché ». « Une enquête de la police et du parquet est en cours. Je surveille la situation et les mesures à prendre depuis le Centre national de crise », a déclaré Verlinden.

De Croo et Verlinden, ainsi que le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld), se trouvent au Centre national de crise pour des consultations après la fusillade qui a fait au moins deux morts dans le centre de Bruxelles.

Deux Suédois ont été tués dans cet incident, qui pourrait être une attaque islamique radicale. L’agresseur aurait crié « Dieu est grand » en arabe. Il peut y avoir une motivation terroriste.

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« Frappé au cœur »

« La Belgique a été touchée en plein cœur », répond également à X le président du MR Georges-Louis Bouchez. « Choqué par la fusillade à Bruxelles. Les images sont insupportables», déclare le président du PS Paul Magnette sur X.

Les deux chefs de parti parlent d’un possible terrorisme. « Nous devons arrêter de faire de grands discours s’ils ne sont pas suivis d’actions. La lutte contre le terrorisme exige plus de rigueur, une surveillance quotidienne et moins de complaisance à l’égard des idées nauséabondes qui conduisent à de telles tragédies. Il est temps d’agir ! », déclare Bouchez. Magnette exprime son soutien à la police « pour arrêter ce meurtrier avant qu’il ne tue d’autres victimes ».

Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close affirme que les services de police se mobilisent « pour garantir la sécurité dans et autour de notre capitale ». Tout comme le Premier ministre Alexander De Croo, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, Close suit de près la situation au Centre national de crise.