Typique de la Süper Lig. Les anciens entraîneurs sont toujours réembauchés. Il y a 6 mois, Avci a été expulsé par de nombreux fans en raison de performances lamentables. On constate désormais que les choses vont tout aussi mal avec Bjelica. Donc on ramène simplement l’entraîneur qui a mené l’équipe au championnat dans l’espoir que les choses s’améliorent. Avci ne durera pas jusqu’à la fin de la saison car, à mon avis, la relation avec les supporters et le club est déjà rompue. De plus, l’équipe compte de nombreux joueurs des Balkans transférés à la demande de Bjelica.
La question est pourquoi est-ce ainsi ? Senol Günes a récemment été licencié de Besiktas… La formation d’entraîneur en Turquie est-elle si mauvaise ? Manque-t-il de jeunes talents ou les clubs n’ont-ils pas le courage de s’appuyer sur de jeunes entraîneurs ? Soit on fait venir des étrangers de second ordre, soit des coachs locaux vieillissants…
En général, cela est probablement dû à la soif de réussite à court terme. Vous voulez juste sauver la saison en cours et devenir champion par tous les moyens possibles. C’est pourquoi on fait généralement appel à d’anciens entraîneurs qui ont déjà connu du succès (Avci, Günes, Fatih Terim, Aykut Kocaman) et qui espèrent un championnat. Il y a suffisamment de jeunes entraîneurs, mais on ne s’attend pas à ce qu’ils réussissent auprès des grands. Vous essayez encore et encore, mais vous échouez lamentablement parce que les clubs et les supporters n’ont pas de patience.
Les entraîneurs de premier ordre exigent des salaires énormes, car la Turquie n’est pas nécessairement le premier choix des entraîneurs étrangers. Cette saison, cependant, il y a quelques jeunes entraîneurs prometteurs que je pourrais voir dans la cour des grands dans un avenir proche. Par exemple, Nuri Sahin, Volkan Demirel et Emre Belözoglu.