Il y a une crise au Moyen-Orient, avec l’affrontement entre Israël et le Hamas. Mais il y a aussi un enjeu « historique », la dette, et une stratégie de récupération des ressources, les privatisations, qui pèseront sur la manœuvre à venir. Le audiences sur Nadefla note de mise à jour Def, et sur Rapport au Parlement avec lequel le Gouvernement demande l’autorisation de revoir le plan de relance vers l’objectif à moyen terme, devant le cOmissions budgétaires de la Chambre et du Sénat ils ont mis l’accent sur les aspects qui pourraient avoir des répercussions négatives sur la loi de finances, attendue sur la table du Conseil des ministres lundi 16 octobre. Plus tôt encore, le gouvernement avait convoqué les représentants syndicaux et patronaux au Palazzo Chigi, vendredi 13 octobre, pour une réunion de présentation du projet de loi budgétaire en vue de son lancement en Conseil des ministres.

La guerre complique le Nadef

Le nouveau scénario de guerre au Moyen-Orient risque de compliquer le cadre macro-économique sur lequel le gouvernement a basé sa prochaine mesure budgétaire. Création une « incertitude » supplémentaire et rendre encore plus difficile un chemin déjà considéré comme étroit. C’est ce qu’ont souligné certaines institutions, depuis Banque d’Italie au Cour des comptes, qui n’a pas caché son inquiétude face à un scénario inattendu qui pourrait conduire à réviser les chiffres fixés il y a un peu moins de deux semaines au Nadef. Pour soulever le sujet, en ouvrant les deux jours d’auditions, était le président du CNEL Renato Brunetta. Désormais les soldes « seront-ils ceux correctement indiqués par le Nadef d’avant-guerre ou seront-ils réduits ? », a demandé l’ancien ministre. De son côté, le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti. à la question de savoir si, à la lumière de la guerre, Soldes Nadef pourrait changer, il a répondu: «Nous avons prévu des scénarios défavorables, dont surtout l’augmentation du prix du pétrole: voyons comment évolue la situation, il est clair que si la situation s’aggrave, non seulement en Italie mais au niveau mondial, nous devrons faire autre chose, d’autres réflexions ».

La dette publique élevée réduit l’espace budgétaire

Un autre facteur qui complique la rédaction de la loi de finances est la dette publique. Sergio Nicoletti Altimari, chef du Département d’économie et de statistiques de la Banque d’Italie, a particulièrement souligné cet aspect : il a souligné que le cadre macroéconomique envisagé dans le Nadef est « plausible » mais « légèrement optimiste ». Ce qui est le plus inquiétant, c’est le rapport élevé entre dette publique et PIB: «Un élément de vulnérabilité sérieux», a-t-il dit, qui «réduit l’espace budgétaire pour faire face à d’éventuels chocs négatifs futurs». La dette inquiète également la Cour des comptes. « L’incertitude persistante du contexte général place désormais la situation de la dette de notre pays à un niveau critique. chemin très étroit», a précisé le président Guido Carlino, soulignant la nécessité d’un « suivi attentif » pour que la « modeste » réduction dette/PIB prévue pour la période de trois ans « soit effectivement réalisée ».

Upb : les incertitudes sur les privatisations affectent la dette

Enfin, les privatisations méconnues. «Ils seront terminés sûrement, l’horizon est pluriannuel, le ministre de l’Économie décide si et quand », a déclaré le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, en présentant le Nadef. Concernant MPS, a-t-il ajouté, « nous évaluons et évaluerons comment et quand également du point de vue de la politique industrielle », mais il y a aussi « une évaluation des infrastructures stratégiques du pays : nous pouvons entrer dans certains secteurs, dans d’autres, qui ne sont pas encore touchés par les entreprises ». ou privatisations, pourraient utilement faire l’objet de ces processus ». Tout en validant le cadre programmatique du Nadef, le DPB n’a pas ménagé ses commentaires. Le problème, a rappelé la présidente du Bureau parlementaire du budget, Lilia Cavallari, lors de l’audition sur Nadef, est qu’«il existe une incertitude quant à la mise en œuvre effective du programme de cession de titresdont devraient provenir des recettes d’au moins 1% du PIB d’ici 2026. Ce sont des montants importants si l’on considère les données sur les privatisations dans les années qui ont immédiatement précédé la crise pandémique ».

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