Les hôpitaux craignent des tirelires vides, les investissements pourraient être sous pression

Les faibles rendements des hôpitaux freinent les investissements indispensables, affirme le cabinet comptable BDO dans son rapport annuel sur la situation financière du secteur hospitalier. Les hôpitaux de Drenthe reconnaissent le problème et s’adressent au gouvernement central pour trouver une solution.

En termes de santé financière, les hôpitaux des Pays-Bas ont obtenu une note moyenne de 7,2 l’année dernière. Il ne s’agit en aucun cas d’une note d’échec, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a aucun problème à venir. Selon BDO, l’efficacité d’un certain nombre d’hôpitaux, pour la plupart de petite taille, chute jusqu’à la limite inférieure critique de 1 pour cent.

Les hôpitaux doivent pouvoir dépenser de l’argent pour façonner la numérisation et d’autres processus de soins de santé. Cette solution est moins efficace car le rendement passe d’une moyenne de 1,9 à 1,6 pour cent. Les principales causes sont l’augmentation des coûts de personnel (due à l’embauche de travailleurs externes et aux salaires plus élevés du personnel permanent), l’inflation et les dépenses énergétiques plus élevées.

Ce sont des problèmes auxquels Treant, qui possède des hôpitaux à Hoogeveen et Emmen, est également confronté. Le rendement de l’institution est passé de 1,70 en 2021 à 1,12 l’an dernier.

À long terme, cela signifie que les investissements seront sous pression. « Nous ne devons rien reporter pour l’instant, mais 2024 sera une année passionnante », déclare Ron Akkerman du conseil d’administration de Treant.

Selon Akkerman, Treant est principalement touché par des coûts énergétiques plus élevés, car les bâtiments hospitaliers sont « vétustes ». Les nouvelles constructions devraient contribuer à réduire ces coûts. «Mais il faut ensuite avoir les ressources», dit-il. Il est préoccupé par le fait que, selon lui, le gouvernement central ne compense pas suffisamment la hausse des coûts. La solution ne réside pas dans des cotisations plus élevées pour les citoyens, dit-il, mais dans une répartition différente des recettes fiscales, afin que davantage d’argent soit consacré aux soins de santé.

(Le texte continue sous l’encadré)



ttn-fr-41