Directeur du LTO Nord à propos de l’épidémie de fièvre catarrhale de Drenthe : « Vous pouvez la voir se briser sous vos doigts »

L’épidémie de fièvre catarrhale parmi plusieurs agriculteurs de Drenthe fait payer un lourd tribut aux éleveurs. C’est ce qu’affirme Dirk Bruins, directeur du LTO-Noord. La fièvre catarrhale du mouton a été diagnostiquée hier dans trois entreprises de Drenthe. Selon les Bruins, on ne peut pas faire grand-chose à ce sujet. « C’est épuisant de devoir passer par là. »

La fièvre catarrhale a été diagnostiquée hier dans trois entreprises de Drenthe à Beilen, Havelte et Wapse. Jusqu’alors, aucune fièvre catarrhale n’était apparue dans notre province. La maladie virale est apparue aux Pays-Bas pour la première fois depuis longtemps début septembre.

« Les animaux tombent gravement malades », déclare Dirk Bruins, directeur de LTO-Noord. « J’ai rendu visite hier à l’un de nos membres, dans une entreprise touchée. La moitié des moutons viennent de mourir. »

La maladie est transmise par les moucherons, de très petites mouches piqueuses, et touche principalement les moutons, mais les bovins et les chèvres peuvent également tomber malades. Selon la NVWA, les alpagas et les cerfs sont également en danger. Les animaux de zoo comme les chameaux, les dromadaires, les girafes et les okapis peuvent également être infectés. Les entreprises touchées par des foyers de fièvre catarrhale ont une obligation de déclaration.

Selon les Bruins, lorsque la fièvre catarrhale est détectée, il n’y a souvent « rien à faire ». « Un traitement aux antibiotiques est souvent tenté. Mais ce sont surtout les veines qui sont endommagées, elles commencent à couler. Et quoi que l’on fasse, cela n’aide pas. Cela rend les animaux gravement malades, entraînant souvent la mort. »

Les antibiotiques sont souvent administrés au hasard, explique Bruins, et il est difficile de dire s’ils fonctionneront. « Ils ont peut-être été piqués un peu moins souvent par les moucherons. Nous ne savons pas encore tout à ce sujet et de nombreuses recherches sont en cours. Et si cela affecte les articulations, les antibiotiques pourraient aider. Les agriculteurs essaient simplement. Vous venez de « Je veux qu’un animal comme celui-là survive. Très souvent, c’est contre votre meilleur jugement. C’est très horrible de devoir traverser ça. »

Le virus est clairement reconnaissable chez les animaux, explique Bruins. « Souvent une inflammation des articulations. La langue devient bleutée et l’un des premiers symptômes est qu’ils ne veulent pas manger car ils ont la bouche très douloureuse, avec du mucus qui en sort. Les animaux perdent du poids très rapidement. » Les animaux ont également une forte fièvre, sont boiteux et ont le dos arrondi. La fièvre catarrhale n’est pas transmissible à l’homme.

Selon Bruins, cette forme est plus grave que les épidémies précédentes et il existe une « très forte chance » que les animaux infectés meurent de la fièvre catarrhale. « Cette forme cause beaucoup plus de dégâts. Les animaux deviennent beaucoup plus malades. Mettre les animaux à l’intérieur et allumer les ventilateurs pour qu’il y ait un peu de vent semble aider. Ces moucherons détestent ça, donc ils sont moins enclins à venir. « 

De plus, la température joue un rôle majeur. « On espère qu’il fera bientôt plus froid. S’il fait moins de dix degrés, les moucherons ne pourront pas survivre. »

Les agriculteurs concernés sont impuissants et cela impose un lourd fardeau aux éleveurs, explique Bruins. « Vous élevez des moutons depuis des années et voilà. Chaque jour, le vétérinaire passe et vous essayez de faire ce que vous pouvez, mais vous le voyez s’effondrer sous vos doigts. C’est vraiment horrible. Ces gens traversent une période profonde. vallée. »

En raison du choc mental que peuvent subir les agriculteurs, LTO propose une aide psychologique, explique Bruins. « Cela affecte beaucoup les gens. Nous faisons donc tout ce que nous pouvons. Tout d’abord, en essayant de garantir qu’un vaccin soit développé et approuvé le plus rapidement possible, afin que ce virus puisse être évité. Et aussi en aidant les gens, mentalement mais aussi financièrement. »



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