De Hildburg Bruns
Le treillis métallique est coupé et enroulé. Une porte d’entrée nocturne pour les criminels ! Résultat pour les passagers : le U3 est perturbé pendant deux semaines et ne circule que toutes les dix minutes entre Breitenbachplatz et Krumme Lanke.
Scène de crime de Podbielskiallee : le patron du BVG, Rolf Erfurt (51 ans), est sur place sous la bruine. Les gardiens de la propriété lui montrent leur découverte de la semaine dernière dans le noir. Il place son nouvel appareil d’imagerie thermique devant son visage. Les professionnels ont découvert au moins un des auteurs dans la voie ferrée et ont immédiatement alerté la police.
Trois sections ont envoyé des patrouilles et un hélicoptère s’est levé. Mais les voleurs ne pouvaient plus être rattrapés. Après tout, ils ont dû laisser leur butin derrière eux. 1,2 tonne de câble en cuivre, déjà dénudé et coupé en morceaux.
Il manque désormais deux 100 mètres d’alimentation électrique sur le parcours. Ceci ne peut pas être obtenu aussi rapidement en période de livraison difficile.
«L’achat des nouveaux appareils d’imagerie thermique est une idée de nos collègues que nous avons rapidement mise en œuvre», explique le patron du BVG, qui sait à quel point ce travail éreintant de 24 heures est dur.
Les entreprises de transport ont désormais acheté un numéro à deux chiffres. Outre les gares, 35 zones BVG telles que les zones de transit, les entrepôts et les bâtiments doivent être surveillées.
Et compte tenu de la hausse des prix des matières premières, les vols de cuivre se multiplient. Rien que cette année, il y a eu 43 cas avec 850 000 euros de dégâts (hors annulations de trains). «Nous avons également renforcé la protection de nos installations», déclare Erfurt. Ce nombre est passé à 2 350 heures d’utilisation par jour l’année dernière – en 2016, il était de 1 450 heures par jour.