Carlos Augusto : course, dribble et… première convocation au Brésil. L’Inter a une arme de plus

L’ancien joueur de Monza s’est illustré face à Bologne : 4 dribbles en une demi-heure. Il est convaincant pour les Nerazzurri, même s’il a Dimarco devant lui. Et maintenant il répond au premier appel en vert et or

Francesco Sessa

En un peu plus d’une demi-heure, il a dribblé comme tout le monde réuni. Parmi les notes heureuses de ce samedi malheureux pour les Nerazzurri, il y a certainement Carlos Augusto, qui avec son arrivée sur le terrain a donné de la vitalité à une équipe qui en avait besoin. Il n’a pas suffi à l’Inter de battre Bologne, mais des signaux extrêmement positifs proviennent une fois de plus de l’ancien joueur de Monza. Le tout avec l’impulsion de sa première convocation en équipe nationale du Brésil : la Seleçao appelée, Carlos a immédiatement répondu avec une prestation de haut niveau en tant qu’ailier.

comme dans le derby

La performance d’Augusto contre Bologne est une confirmation des bonnes choses montrées en début de saison. Tant comme titulaire (pensez au match de Saint-Sébastien contre la Real Sociedad, le premier de sa carrière en Ligue des Champions) que comme titulaire pendant le match : en plus de l’excellent impact contre les rossoblù, le derby ne peut manquer d’arriver à l’esprit, avec son entrée décisive – avec celles de Frattesi et Arnautovic – pour donner une nouvelle vitalité à l’équipe après le but momentané 1-2 de Leao. Ici, la convocation de l’entraîneur brésilien Fernando Diniz surprend jusqu’à un certain point : pour sa première expérience dans une grande équipe, l’ailier de Campinas convainc tout le monde.

les mots

Trouver des minutes cohérentes avec Dimarco devant vous n’est pas facile, mais Augusto gagne à juste titre sa place chez les Nerazzurri. Contre Bologne, depuis son introduction à la 55ème minute, il a enregistré quatre dribbles, sur un total de huit pour l’équipe d’Inzaghi. Au final, il a été le seul à vraiment essayer du côté de Skorupski et il a poussé régulièrement vers la gauche. A la fin du match, aux micros de Sky Sport, il s’exprimait ainsi : « Nous sommes l’Inter et nous ne pouvons pas tirer comme ça ». Aller droit au but, sans tourner autour du pot. Comme lorsqu’il a le ballon entre ses pieds du côté gauche et qu’il doit pousser vers l’avant, même s’il y a un adversaire sur son chemin. Il est maintenant temps de s’envoler pour le Brésil (« Un rêve pour moi, c’était une surprise »), puis il sera temps de donner une continuité à l’Inter. Avec un temps de jeu auquel Dimarco doit composer, mais ce Carlos Augusto peut toujours être une arme précieuse à la disposition d’Inzaghi. Et les deux peuvent coexister : à Saint-Sébastien, avec Federico inséré à la place de Bastoni, il y avait deux flèches à gauche. Bref : il y aura toujours de la place pour l’ancien Monza. Difficile d’abandonner.





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