Benzema signe le retour du Real à la 92e minute, de 2-0 à 2-3 et Séville reste très loin

L’équipe d’Ancelotti ferme la première mi-temps avec deux buts d’avance, puis se déchaîne en seconde mi-temps. A six journées de la fin du championnat il y a 15 points sur la formation de Lopetegui et sur Barcelone

Un succès de retour qui compte comme un sceau de garantie sur la Liga. Le Real Madrid vit une soirée à deux facettes dans le super-challenge de Sanchez Pizjuan, mais au final ils centrent le succès sur le fil de laine grâce à un éclair de Benzema, qui signe le 3-2 à la reprise après le double avantage andalou en les premiers 45′. Séville s’effondre après le repos et dit au revoir aux espoirs résiduels de revenir à la lutte pour le titre, glissant même à moins 15. Pour les Andalous, c’est le septième match consécutif contre les Blancos sans victoire, tandis qu’Ancelotti fait un formidable retour qui amène le Madrid à un pas du 35e championnat.

STRATÉGIES

Lopetegui trouve Gomez et Acuna, immédiatement à l’intérieur dès la première minute, mais surtout il se concentre sur Lamela à la place d’Ocampos avec un mouvement surprise. Pour compléter le département offensif andalou, il y a Corona et Martial. Ancelotti, qui doit faire face à sept absences, choisit à la place Camavinga pour remplacer Casemiro disqualifié et détourne Carvajal sur la gauche pour rattraper les absences simultanées de Mendy et Marcelo. Un mouvement conservateur en attaque, où Benzema et Vinicius sont accompagnés de Valverde pour donner plus de substance à la manœuvre et assurer un plus grand soutien au milieu de terrain.

FURIE ANDALOUSE

– Les choix initiaux d’Ancelotti ne portent pas les résultats escomptés car Séville ne laisse tout simplement pas raisonner ses rivaux. L’intensité et le pressing haut ont envoyé la défense madrilène en chute libre, ce qui laisse amplement d’espace du côté de Lucas Vazquez. Là, l’axe Acuna-Corona fait mal à plusieurs reprises, tandis que les Blancos concèdent des erreurs répétitives lors de la mise en place et du redémarrage. Sur la première erreur, Corona pardonne, après une première frappe de Martial à la 9e minute. Mais Rakitic ne se laisse pas supplier sur le sommeil suivant, prompt à signer l’avantage sur coup franc en utilisant la barrière adverse approximative. L’amnésie des Blancos fait encore des dégâts quatre minutes plus tard, quand les Andalous capitalisent sur un ballon récupéré sur le trocart pour emballer le doublé avec Lamela (passe décisive de Corona).

VAR ET LITIGES

Madrid clôture la première mi-temps dans des ennuis évidents, sans pouvoir se détacher des parties de Bono subissant systématiquement les mouvements brusques des hôtes menés par un excellent Jordan. Mais le repos et le toilettage prévisible d’Ancelotti changent complètement le panorama, également grâce à la décision de revenir au trident classique avec l’entrée de Rodrygo. Le poids plus important devant et la croissance significative de Modric et Kroos (éclipsés en première mi-temps) permettent aux Blancos de prendre le contrôle du jeu et de rouvrir le match à la 50e minute, grâce à un flash du Brésilien entré quelques minutes plus tôt. Dans la dernière demi-heure, Lopetegui prend les contre-mesures nécessaires en faisant de la densité au milieu avec l’entrée de Torres et le défi s’illumine avec des occasions de répétitions de part et d’autre. Navas et Ocampos jettent l’éventuel coup du ko aux vents, de l’autre côté Benzema, Militao et Vinicius sont quasiment à égalité. Puis l’épisode destiné à susciter la polémique : Vinicius marque à la 75e minute d’un joli droit au second poteau, mais l’arbitre annule après le contrôle varois pour un prétendu arrêt du bras.

JOLLY BLANC

Mais le Var ne suffit pas à apaiser la faim des Blancos, qui préparent l’assaut final avec une batterie de quatre attaquants pour trouver la patte gagnante avec le plus inattendu de la bande, Nacho, auteur d’un pied droit gagnant du centre. de la zone après une minute d’entrée dans le champ. Achevé la rentrée à la 83′, les Blancos intensifient leurs attaques pour faire plein butin en pleine reprise grâce à une action conçue par les trois ténors offensifs : combinaison Vinicius-Rodrygo, échappement arrière pour le Benzema pressé, et droit létal du Français à signer. le 25e but de la saison qui vaut aussi plus de la moitié du titre de meilleur buteur.



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