L’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie a appelé jeudi à une « désescalade immédiate » de la violence en Syrie suite à l’attaque contre une académie militaire dans la ville centrale de Homs. Plus de 110 personnes ont été tuées.
« Les scènes horribles d’aujourd’hui rappellent la nécessité d’une désescalade immédiate de la violence, d’un cessez-le-feu national et d’une approche coopérative dans la lutte contre les groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré Geir Pedersen dans un communiqué.
« Toutes les parties doivent remplir leurs obligations en vertu du droit international et assurer la protection des civils et des infrastructures civiles », a également déclaré l’envoyé de l’ONU. Il s’est dit « profondément préoccupé » par « l’escalade de la violence en Syrie aujourd’hui ».
« Je regrette les pertes en vies humaines des deux côtés. J’appelle instamment toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue », a-t-il ajouté.
Organisations militaires
Selon l’armée syrienne, l’attaque de drones explosifs sur la cérémonie de remise des diplômes de l’académie militaire de Homs a fait « 112 morts, dont 21 civils » et au moins 120 blessés. L’armée a imputé cette attaque non revendiquée aux « organisations militaires » et s’est engagée à « réagir avec force ».
Selon les habitants, les forces gouvernementales ont déjà mené des bombardements en représailles sur la région nord-ouest d’Idlib, le dernier bastion rebelle du pays. Huit personnes ont été tuées et trente ont été blessées.
Le conflit en Syrie aurait fait plus d’un demi-million de morts depuis 2011.
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