Sur les douze épouses de l’EI rapatriées en Belgique en 2021 et 2022, six sont à nouveau libres. C’est ce qu’affirme le député Koen Metsu (N-VA). Le député N-VA qualifie cela de « carrément honteux » et de « menace pour notre sécurité nationale ».

La Belgique a rapatrié dans notre pays six soi-disant « épouses de l’EI », ou épouses de combattants syriens, en 2021 et 2022. Sur les six femmes rapatriées en 2021, une seule est toujours en détention, selon le député N-VA Koen Metsu. Et sur les six femmes amenées dans notre pays en 2022, une n’est plus en détention. « Donc la moitié d’entre eux sont en liberté », explique Metsu.

Metsu a toujours qualifié le rapatriement des épouses de l’EI d’« incompréhensible ». Le député N-VA trouve « carrément honteux » que la moitié des femmes soient désormais libres. « Que devraient penser de cela les victimes des attentats et leurs proches ? », se demande Metsu.

Metsu souligne également le coût. Selon lui, le coût du rapatriement est estimé à deux millions d’euros. « Et ce compteur augmente chaque jour, étant donné que la société paie 150 euros par jour par femme de l’EI actuellement en prison », peut-on lire.

Surveillance à vie

Le député N-VA réitère son appel pour que les terroristes soient traduits en justice dans le pays où ils ont commis leurs crimes. Si cela n’est pas possible, le député Metsu préconise qu’ils comparaissent devant des juges professionnels et perdent immédiatement leur nationalité belge s’ils sont reconnus coupables. « En outre, il reste nécessaire que ces terroristes restent sous surveillance à vie après avoir purgé la totalité de leur peine. Cette disposition devrait être obligatoire pour toute condamnation pour crime terroriste », conclut Metsu.



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