Sans sa figure de proue Sylvana Simons, le BIJ1 briguera encore un ou plusieurs sièges à la Chambre des représentants le 22 novembre. Les membres ont décidé à une large majorité de participer dimanche à une conférence du parti à La Haye.
Le chef du parti de la diversité est Edson Olf, inconnu du public. Le Rotterdammer, qui travaille comme consultant et est actif au sein du BIJ1 en tant que vice-président et conseiller de district, est confronté à la tâche de guider le parti vers le retour au Parlement. Selon les derniers sondages, cela semble être une tâche ardue.
Son prédécesseur Simons a eu besoin de deux tentatives pour atteindre cet objectif. Elle a été élue députée en mars 2021, après avoir manqué de voix quatre ans plus tôt. Simons a annoncé son départ de la tête du parti l’été dernier, en partie pour des raisons de santé, mais aussi en raison de disputes persistantes au sein du parti.
Certains membres du BIJ1 avaient des réserves quant à leur participation aux élections. « Oui, j’avais aussi quelques doutes », admet Olf, en soulignant les troubles au sein du parti et le départ soudain de Simons à la tête du parti. Mais il souhaite participer, « car l’histoire de BIJ1 est tout simplement très importante ».
Olf souligne les succès remportés par son prédécesseur en tant que député. « Des excuses ont été présentées pour l’histoire de l’esclavage, de l’attention a été portée à la brutalité policière, les bénéfices accordés aux parents ont été donnés à un visage, et nous pouvons continuer encore et encore. »
En parallèle, Olf se rend compte qu’il sera difficile de faire oublier Simons. Ou comme le dit lui-même le chef du parti sortant : « Vous devrez simplement vous mettre à ma place ». Il est néanmoins confiant. « Il nous reste encore environ un mois et demi. Les sondages vont changer. »