Maman Mia ! a des chansons à valeur éternelle, dit Jacques J. d’Ancona | avis ★★★☆☆

Bien sûr, vous connaissez le terme « juke-box musical ». Il était une fois Mamma Mia ! le premier, en 1999. Cela n’a pas pu échapper à votre attention : la musique de la formation suédoise ABBA propose des chansons à valeur éternelle. Format mondial, unique dans le secteur.

Le spectacle est actuellement en tournée dans notre pays pour la quatrième fois. Renouvelé, et certainement pas comme une copie endormie de New York ou de Londres. À cet égard : la traduction de Jeremy Baker contient des conclusions surprenantes. Quelque chose ne va pas avec la décoration. Eric van der Palen a imaginé un escalier impossible, qui gêne de manière oppressante le rayon d’action des trente hommes/femmes sur scène. Cela nécessite de se faufiler, de brouiller, de grimper et de ramper. Et pour augmenter le facteur de difficulté pour les chanteurs, danseurs et comédiens, la structure est également placée sur une scène tournante. Le réalisateur en est follement amoureux.

Cela n’enlève rien au fait que nous travaillons avec une dynamique et une discipline exemplaires. Cela est payant. Après la finale incroyablement belle et crépitante (incl Waterloo , le hit ABBA du Concours Eurovision de la Chanson), le public se déchaîne sous une ovation enthousiaste. Voilà pour les faits.

Très laborieux et cher

L’urgence d’une telle relance est, à vrai dire, limitée, comme ce fut également le cas pour Graisse . Les deux performances constituent un modèle de revenus attractif pour un producteur en termes de rendement. Il s’avère que le public est loin de s’en lasser. Même cet horrible film basé sur ça Maman Mia ! a fait du bon travail… De plus, vous n’avez pas besoin d’expliquer à qui que ce soit que produire un spectacle flashy à grande échelle est un travail terriblement laborieux et coûteux. La jeune garde « anonyme » se porte bien en tant qu’ensemble et n’hésite pas à porter des chaises, etc. Tout cela pour le bien de sa carrière. C’est un métier exigeant. Dans cette catégorie, Marvin Sikkema de Groningen attire l’attention par sa flexibilité.

Décorer en toute simplicité

L’histoire, qui se déroule sur une île grecque, est bien connue. Du moins, je le suppose. Il y a vingt ans, grâce à des contacts intensifs, la mère Donna a acquis Sophie, une charmante fille. Il existe cependant une incertitude quant à la paternité. Trois hommes sont qualifiés pour cela. Sophie invite secrètement ce trio à son mariage le lendemain avec une excuse. Sa mère ne sait rien. Ce qui entraîne des complications délirantes dans une ambiance farfelue, car Martin Michel, en tant que réalisateur, éprouve un besoin tout à fait inutile d’embellir avec insistance scènes et dialogues avec tapage. Alors que personne ne manque de rien, la chorégraphie imaginative de Chiara Re embrasse la classe et le charme, avec les chansons comme fil conducteur.

Caroline Dijkhuizen

Ce n’est qu’après la pause que surgissent des moments de repos chaleureux avec des nuances plutôt bienvenues. Dans le lourd rôle principal de Donna, Brigitte Heitzer est le centre rayonnant. Elle manie la figure avec brio, tant vocalement que dans le texte parlé. Soraya Gerrits (Sophie) est en retard à ce niveau. Des trois hommes, Dennis Willekens aux couleurs comiques est le plus marquant. Étrangement, il semblait que Carolina Dijkhuizen était un peu éloignée des grandes œuvres musicales. Elle est de retour et d’une force convaincante, une adversaire précieuse de Brigitte et Wieneke Remmers.

Représentation

Événement Maman Mia ! Par Andersson, Ulvaeus et Johnson De Brigitte Heitzer, Soraya Gerrits, René van Kooten, Barry Beijer, Dennis Willekens, Carolina Dijkhuizen, Wieneke Remmers, Samir Hassan, Marvin Sikkema, bien d’autres et groupe live Direction Martin Michel Chorégraphie Chiara Ré Décor Éric van der Palen production De Graaf et Cornelissen Vu 27/9 Assen, De Nieuwe Kolk Public 850 Reste à voir au dimanche; du 8 au 21/1 Leeuwarden, De Harmonie ; 20 au 24/3 Groningue, Martiniplaza

★★★☆☆



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