En Angleterre, de nouvelles rumeurs circulent sur l’intérêt de Pochettino pour la recherche d’un avant-centre. Les Arabes prêts à se relancer

Salvatore Malfitano

La question semble inquiétante : et maintenant ? La réponse pour l’instant n’est qu’un buzz, qui trouve son origine physiologique après les événements de ces derniers jours. La sortie controversée de Roberto Calenda, dans laquelle il menace d’éventuelles poursuites judiciaires, est un signe loin d’être voilé de rupture avec l’entreprise, coupable d’avoir publié et laissé en ligne trop longtemps une vidéo qui se moquerait de son client, Victor Osimhen. Une telle tension, dans les négociations qui n’ont jamais suffisamment démarré pour le renouvellement du contrat du joueur, ouvre à nouveau les portes du marché. Depuis l’Angleterre, les rumeurs qui circulent ces heures-ci concernent Chelsea et finalement il ne pouvait en être autrement : c’est toujours la noble équipe de Premier League qui est la plus en difficulté, avec seulement cinq points (et autant de buts marqués) en première championnat de six journées. Les qualités de buteur du Nigérian seraient plus qu’utiles à Pochettino. Pour janvier également, évidemment, un retour de flamme en provenance d’Arabie Saoudite ne peut être exclu. En août, Al Hilal a promis à l’attaquant un riche contrat de cinq ans compris entre 40 et 45 millions d’euros par an et était également prêt à lui verser les 200 demandés par De Laurentiis. Le président avait rejeté l’offre, même par dérision, mais les conditions pourraient désormais être nettement différentes. « Vous ne pouvez même pas acheter un pied », a-t-il écrit dans un e-mail.

Les factures

Si déjà ces derniers jours il n’y avait aucun signe d’une réunion prévue pour poursuivre le dialogue sur une éventuelle prolongation, aujourd’hui l’hypothèse est encore plus lointaine. Dans l’état actuel des choses, selon toute vraisemblance, un chiffre nettement inférieur pourrait être nécessaire pour sécuriser Osimhen et c’est une perspective qui lui laisse une bien plus grande marge de choix, étant moins contraint. De plus, Naples, en amortissant les coûts de manière décroissante, produirait une plus-value quasi automatique en cas de transfert : en effet, tout montant supérieur à 7 millions est suffisant en cas de départ en janvier, alors que le seuil est voire abaissé à 2 si un transfert est discuté pour l’été prochain. Cela ne veut pas dire que De Laurentiis réfléchit déjà à la manière de le vendre, bien au contraire. Le passé récent, comme dans le cas de Milik, raconte l’histoire d’un club qui ne refuse pas une lutte acharnée pour des raisons de principe, sans craindre de perdre un membre au nom du respect des contrats. Bref, l’amitié n’est peut-être pas si longue, mais les accords sont toujours très clairs.





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