Comptes: "Lukaku est un champion comme mon Pruzzo, mais ils ont des caractéristiques différentes"

Le drapeau Giallorossi comparait les deux attaquants : « Romelu déplace les défenseurs. Et j’ai toujours su où trouver Roberto »

Emmanuel Zotti

– Rome

Bruno Conti et Rome. Un lien indissoluble qui se manifeste également sur les terrains du Conti Sport Club, le club d’Anzio appartenant au champion du monde et à ses fils Andrea et Daniele où se déroulera ce soir un match entre talents du football et du divertissement pour inaugurer le nouveau terrain de football qui rejoint les cinq joueurs de padel déjà présents. Il y a beaucoup de noms importants, de De Rossi à Nainggolan, de Zola à Tardelli et Giordano, de Blanco à Edoardo Leo, mais Bruno – qui a également illustré ici le projet de son Académie Conti – ne se retient pas s’il faut parler à propos de son équipe favorite, à partir d’un parallèle intéressant entre Roberto Pruzzo et Romelu Lukaku : « Ce sont deux grands attaquants avec des caractéristiques différentes. Je savais déjà où trouver Pruzzo et il en va de même pour Lukaku, qui sait comment faire monter l’équipe et c’est un joueur défensif. Quand il faut tourner et déplacer le défenseur, c’est un grand joueur comme Pruzzo. Même s’ils sont différents, ce sont deux champions. »

de génois à génois

S’adressant à Sky Sport, Conti, en regardant Gênes-Rome jeudi, rappelle le match qui a décidé du scudetto des Giallorossi en 1983, toujours contre les Rossoblu : « Pour ceux qui grandissent dans un secteur de jeunesse comme celui de la Roma, et J’ai grandi avec le grand capitaine Agostino Di Bartolomei et les autres, gagner un championnat avec mon équipe préférée est important. Les créateurs étaient Dino Viola et Nils Liedholm qui ont créé pièce par pièce cette équipe pour atteindre l’objectif. J’étais doublement content car je l’ai gagné à Gênes et j’ai joué deux ans avec Gênes. On a fait la fête, je me souviens de tout, je me suis saoulé dans les vestiaires, je ne bois pas… C’était une année incroyable, on a joué un beau football et on s’est bien amusé. Liedholm? Il savait gérer un groupe même dans de petites difficultés, il savait communiquer correctement et avec la fameuse toile d’araignée il nous divertissait. C’est lui qui m’a fait débuter en 74, il a cru en moi, puis il m’a ramené à Rome et m’a fait rejoindre l’équipe nationale. Je lui dois tout. Un grand homme et un grand entraîneur. »

Zola se concentre sur l’Inter

Même Gianfranco Zola, très proche de Conti, souhaitait être présent à l’événement d’Anzio. Parlant du championnat, il s’est concentré sur le moment en or de l’Inter : « Ils ont repris là où ils s’étaient arrêtés. Il a terminé sur une bonne note, obtenant d’excellents résultats, et revient maintenant à ces niveaux. Je les ai vus contre Cagliari et ils m’ont impressionné par leur personnalité, leur qualité et leur maîtrise du jeu… C’est l’équipe qui donne plus que les autres, mais il y a d’autres équipes aussi. Mon idée est que le championnat italien grandit, il y a des équipes qui jouent bien et proposent des choses intéressantes. Milan lui-même, au-delà du derby qui était un peu comme ça, démontre qu’il a de bonnes qualités. »

à Anzio

Ce sont les deux équipes sur le terrain. Noirs: Amelia, Desideri, Andrea Conti, De Rossi, Blanco, Pepe, Giordano, Zola. Entraîneur : Bruno Conti. blancs: Chimenti, Edoardo Leo, Cerci, Perrotta, Nainggolan, Mauro Esposito, Chierico, Giannini. Entraîneur : Marco Tardelli.





ttn-fr-4