L’attaquant serbe qui sera l’adjoint de Giroud (“J’essaierai de le remplacer de la meilleure façon”) s’exprime pour la première fois en conférence : “Quand j’étais enfant, je soutenais les Rossoneri et Rebic m’a dit combien c’était merveilleux de jouer pour ce club…”
– Milanello (Varèse)
Luka Jovic a toujours eu Milan dans son destin. Son père s’appelle Milan, en effet, et depuis que son fils a atterri dans le monde des Rossoneri, il lui répète toujours la même chose : « Travaille, travaille et travaille encore. Vous êtes là où vous vouliez être. » Et le pourboire fera tout pour le rendre fier. “Aussi parce que quand j’étais enfant, j’ai soutenu les Rossoneri, comme mon père”.
MALDINI
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Jovic se présente à ses nouveaux fans visiblement excités. Il transpire, s’essuie le front et sourit. Il parle serbe, il doit encore se familiariser avec l’italien et il n’est pas encore prêt à démarrer. Il l’a réitéré à plusieurs reprises, mais il fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider l’équipe. « C’est un grand honneur d’être ici. Milan me voulait déjà il y a trois ans, quand je jouais au Real Madrid. Il y a eu des contacts avec Maldini. Je lui ai dit que mon objectif était de venir ici, j’y suis finalement arrivé.”
LUI ET REBIC
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Jovic, après 13 buts cette saison avec la Fiorentina, sera l’adjoint de Giroud : “C’est un champion, je peux apprendre beaucoup de lui, j’essaierai de le remplacer de la meilleure façon.” Le premier à lui parler en bien de Milan fut Ante Rebic, désormais à Besiktas, champion d’Italie en 2022 et coéquipier de Jovic lors de son passage à l’Eintracht : « Il m’a dit à quel point c’était merveilleux de jouer dans ce club. J’ai attendu le dernier jour pour pouvoir atterrir ici, refusant les autres offres. » Désormais, l’objectif n’est pas de commettre d’erreurs : « Au Real, les choses ne se sont pas passées comme je le souhaitais, tandis qu’à l’Eintracht j’ai vécu une année extraordinaire (27 buts en 2018-19). Je ne sais pas quel est le secret de l’entraîneur parfait ou de celui qui me convient le mieux, mais Pioli est un grand entraîneur. Il m’a dit qu’il croyait en moi. J’espère lui rendre sa confiance et marquer plusieurs buts.”
PRESSION
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Jovic clôt le sujet de la pression ainsi : « Je suis prêt à briser ça et à retourner à l’Eintracht. Nous, les footballeurs, y sommes habitués maintenant. J’ai joué à Belgrade, Florence, Francfort, Madrid et maintenant je suis à Milan. L’année dernière, je n’ai pas beaucoup joué, mais j’ai quand même marqué 13 buts. Et je n’étais pas sur le terrain de façon continue depuis trois ans. »
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