À l’instar de leurs collègues sur le terrain, les pilotes de KLM menacent désormais également de prendre des mesures si leur employeur ne propose pas rapidement de meilleures conditions d’emploi.

Les pilotes ne veulent pas seulement une compensation financière, souligne aujourd’hui l’Association des pilotes de ligne néerlandais (VNV) – le syndicat des pilotes de l’aviation civile. un communiqué de presse. Ils s’inquiètent également de la diminution de la charge de travail et des perspectives d’avenir. Ces derniers non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur employeur.

Les négociations sur la convention collective de travail entre le syndicat et KLM étant au point mort depuis août, VNV a demandé aujourd’hui à plusieurs membres s’ils étaient prêts à continuer. Et c’est le cas : les membres « ont exprimé en masse leur mécontentement face à l’attitude de KLM » et sont prêts à agir pour exiger de meilleures conditions.

Selon VNV, KLM se tirerait une balle dans les doigts si elle n’acquiesçait pas aux demandes des pilotes. Le syndicat affirme vouloir aider la compagnie aérienne à résoudre le manque de personnel dans le cockpit, ce qui fournirait à KLM « des centaines de millions d’euros de revenus supplémentaires ».

En ce qui concerne les pilotes, la convention collective doit stipuler qu’ils peuvent toujours faire leur travail de manière responsable, même si – comme c’est actuellement le cas – il y a une pénurie importante de pilotes. « Nous souhaitons également un engagement sans équivoque de la part de KLM selon lequel la sécurité primera toujours et la reconnaissance du fait que le pilote de ligne joue un rôle crucial à cet égard », a indiqué l’association dans le communiqué de presse.

Un pilote ou zéro pilote dans le cockpit

La pénurie de pilotes peut être partiellement résolue en exigeant que les avions n’aient pas deux, mais un pilote dans le cockpit, souligne l’association. Les grands constructeurs aéronautiques tels qu’Airbus et Boeing développent depuis des années des avions pilotés par un pilote dans les airs et un autre au sol.

Bien qu’il s’agisse encore d’une question d’avenir, selon VNV, cet avenir n’est « pas loin ». L’association n’est pas négative à l’égard de cette évolution, mais estime qu’elle ne peut « être discutée que si elle peut être réalisée en toute sécurité ». C’est pourquoi VNV souhaite participer à son introduction à un stade précoce.

Pas un, mais zéro pilote dans le cockpit, c’est la prochaine étape. Par exemple, en janvier de cette année, Boeing a mené avec succès un test avec un avion de ligne entièrement autonome. Il n’est pas nécessaire de penser à un 737 MAX de taille pour le moment : au lieu de centaines de passagers Le PAV n’offre actuellement de l’espace que pour deux passagers.

Menace

Pour le personnel au sol, les menaces semblent porter leurs fruits. Après que les syndicats FNV et CNV ont consulté KLM, mécontents du manque de progrès avait arrêté, de nombreux membres ont estimé que le moment était venu de faire la grève. Après avoir reçu un ultimatum, l’entreprise s’est conformée j’ajoute toujours de l’eau au vin. Les membres peuvent désormais décider s’ils estiment que cela est suffisant. D’ailleurs, de petits syndicats comme De Unie et NVLT pas encore convenu.



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