Bologne, adieu à Scariolo et ce travail attend Banchi

Virtus s’est séparé de son entraîneur, le remplaçant par l’entraîneur de la Lettonie, élu meilleur de la dernière Coupe du Monde : le changement sera un choc, mais le nouvel entraîneur devra être le… tailleur

SJe me suis assis si calmement. Je faisais la Puzzle Week. en effet, je venais tout juste de commencer – comme je dis – à « casser la gueule » à Alessandro Bartezzaghi, ce diable qui crée le grand projet tous les sept jours. Je disais : « Aujourd’hui, c’est mon jour ». Dans ces moments-là, je ne veux pas qu’une mouche vole ! Au lieu de cela, le téléphone portable sonne. Une voix : « Scariolo disculpé ». Évidemment, fini les mots croisés. Votre tête va immédiatement ailleurs et vous pose les questions : quelle en sera la raison ? Que fera Sergio ? Pourquoi à ce moment-là, à la veille du championnat ? Quel impact cela aura-t-il sur l’équipe ? A propos du championnat ? A propos de l’Euroligue ? Et est-ce que quelque chose va se passer sur le marché ? Bien sûr, je n’ai même pas de réponse. Comment est-ce arrivé? Comme me l’a dit un jour le légendaire avocat Porelli, lorsqu’il était mon patron chez Virtus et que j’étais son coach : « Un contrat n’est rien d’autre que la bonne volonté des deux parties ». Il voulait dire que le club et le manager devaient être soit heureux, soit satisfaits, ou les deux. Force est de constater que cette « bonne volonté » n’était plus là. C’est aussi logique : si un côté n’est pas content, l’autre ne l’est pas forcément non plus. Ici, le seul mot « consensuel » manque. Mais il est pour moi clair que les relations entre les deux parties se sont détériorées et je ne pense pas que ce soit un sentiment récent.



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