L’arrivée de la prison pour jeunes à Veenhuizen crée davantage d’emplois pour le village. C’est ce qu’affirme René Hut, porte-parole de l’Agence des établissements pénitentiaires. On ne sait pas encore combien d’emplois supplémentaires seront créés.
Cependant, il dit que trouver du personnel sera un défi. « Parce qu’il y a plus d’emplois que de travailleurs. » De plus, davantage d’orientations sont nécessaires pour les mineurs détenus. À l’époque, une centaine de personnes travaillaient dans l’ancienne prison pour jeunes de Veenhuizen.
Hier, il a été annoncé que le village disposerait à nouveau d’une prison pour jeunes après trois ans. Un maximum de soixante-dix jeunes criminels seront bientôt détenus à Klein Bankenbosch, où sont actuellement détenus des adultes. Ce groupe ne sera pas transféré dans une prison ailleurs dans le pays, mais restera à Veenhuizen.
« Ils sont répartis sur trois sites du pénitencier : Groot Bankenbosch (en cours de rénovation, ndlr), Esserheem et Norgerhaven. Le nombre de détenus reste le même et donc aussi le nombre d’employés. »
L’année prochaine, la prison pour jeunes ne sera plus gérée par l’organisation d’aide à la jeunesse Elker, mais deviendra ce qu’on appelle une prison d’État. L’institution judiciaire n’ouvrira pas avant le deuxième trimestre 2024 au plus tôt. La rapidité de cette démarche dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle du nouveau personnel est trouvé.
Il y a trois ans, il y a eu beaucoup de résistance parmi les collaborateurs d’Elker contre la fermeture. Peu de temps après, il est devenu clair que les prisons pour jeunes restantes étaient sous la stricte surveillance de l’Inspection de la justice et de la sécurité. Par exemple, l’inspection exprime depuis longtemps ses inquiétudes concernant le manque de places et de personnel. Cette surveillance stricte a pris fin au début de ce mois.
Toutefois, selon l’inspection, des inquiétudes subsistent quant à la capacité. Grâce aux rénovations et aux aménagements effectués dans diverses prisons, le nombre de places dites de haute sécurité a diminué. Le ministère a donc été appelé à réaliser rapidement davantage de tels lieux. En outre, une prison à Horsterveen était devenue inutilisable en raison de fuites. Cela signifiait que le manque de capacité ne ferait qu’augmenter. Les jeunes adultes ont donc été placés dans un centre de détention.
Les recherches ont montré qu’un seul endroit convenait : Veenhuizen. En effet, le lieu servait également autrefois de prison pour jeunes. Le bâtiment est donc toujours adapté et facile à aménager.