Le maire Eric van Oosterhout de la commune d’Emmen est déçu et indigné que l’installation spéciale du centre pour demandeurs d’asile de Ter Apel ne fonctionne pas vraiment. La semaine prochaine, il consultera son collègue Jaap Velema de la commune de Westerwolde à Groningue. Les deux maires plaident auprès du ministère de la Justice et de la Sécurité et du COA pour qu’ils intensifient leurs efforts.
Van Oosterhout a répondu aux questions de Martin Hornis (50PLUS). Il a demandé quel était l’effet du lieu de disponibilité des processus (pbl), comme l’est le nom du nouveau lieu d’accueil, et si les nuisances causées par les Safelanders avaient sensiblement diminué. Ter Apel et le village voisin de Nieuw-Weerdinge en ont plus que marre des nuisances causées par ce groupe.
Une partie de l’actuel centre pour demandeurs d’asile a été transformée en PBL. C’est là que viennent les demandeurs d’asile dont les demandes sont considérées comme défavorisées. Les Safelanders bénéficient d’une procédure rapide au sein d’un PBL. Avec l’espoir qu’ils devront retourner dans leur pays d’origine d’ici une semaine.
C’était du moins l’attente de Van Oosterhout. « Les choses ne vont pas bien », a-t-il répondu aux questions de Hornis. Le maire partait du principe que 95 pour cent des Safelanders au sein de la PBL seraient invités à faire demi-tour. « Mais le rythme est beaucoup, beaucoup trop lent. Si nous continuons à ce rythme, nous serons encore occupés pendant longtemps. »
Selon Van Oosterhout, il y a actuellement entre 100 et 150 réfugiés dans le centre pour demandeurs d’asile. Mais ils traversent le système pièce par pièce. Il a donc déjà contacté le secrétaire d’État compétent Eric van der Burg et le COA. « Nous sommes d’accord sur le fait que cela doit être plus rapide. »
Le retard est en partie dû au nombre d’employés. Mais Van Oosterhout veut toujours exercer une pression supplémentaire avec Velema. « Nous avons fait une promesse aux habitants. »
Selon Van Oosterhout, les nuisances augmentent et diminuent actuellement. Ce n’est pas encore vraiment calme dans les deux villages, rapporte-t-il. Van Oosterhout pensait que le PBL se déroulerait pendant l’été. « Mais je suis déçu et indigné que les choses ne se passent pas bien. »
Un porte-parole du ministère de la Justice et de la Sécurité a rapporté au début du mois dernier que le PBL disposait alors de dix postes. A terme, il devrait y en avoir cinquante à cent.