Pnrr : le 11 septembre le Comité économique et financier se prononcera sur la troisième tranche


Le 11 septembre, les directeurs généraux du Trésor réunis en Comité économique et financier ont donné leur avis sur la troisième tranche de 18,5 milliards du Pnrr. Après cet avis, vraisemblablement positif à ce stade, le chemin est difficile et le décaissement des ressources devrait arriver début octobre. Le 14 septembre, il y aura en revanche une étape importante pour la quatrième tranche : le Conseil devra approuver la proposition de décision exécutive qui accepte formellement la modification des objectifs : à partir du lendemain, l’Italie pourra transmettre la demande de paiement et commencer l’évaluation.

Ciriani : le quatrième opus arrivera d’ici fin 2023

Entre la troisième et la quatrième tranche, l’Italie devrait obtenir un total de 35 milliards d’euros. Le 28 juillet, la Commission européenne a approuvé l’évaluation préliminaire positive concernant la réalisation des objectifs de la troisième tranche et a approuvé les modifications proposées relatives à la quatrième tranche. Désormais, la procédure prévoit aujourd’hui, lundi 11 septembre, la réunion du Comité économique et financier (CEF) tandis que le 14 septembre le Conseil de l’UE se prononcera définitivement sur les changements relatifs à la quatrième tranche. À ce stade, a expliqué le ministre des Relations avec le Parlement Luca Ciriani ces derniers jours, «il sera possible de présenter la demande de paiement de la quatrième tranche de 16,5 milliards d’euros dès le 20 septembre, permettant de la décaisser dans les délais fin 2023″.

La contribution du Fonds de Développement et de Cohésion

Le ministre chargé des relations avec le Parlement a rappelé que le Fonds de développement et de cohésion “a déjà été utilisé par les précédents exécutifs pour assurer le cofinancement du Pnrr”. Dans le détail, jusqu’à présent, 15,6 milliards d’euros du FSC ont été utilisés « pour assurer le cofinancement du Pnrr. Quant à l’obligation d’allouer 80% des ressources du FSC au Sud, – a encore précisé Ciriani – il s’agit d’une obligation légale dont le plein respect doit être garanti également en ce qui concerne les interventions déjà financées par le Pnrr”.



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