Mystère et violence psychologique dans une histoire pleine de rebondissements époustouflants


toiune série télévisée prenante, tendue et inquiétante. Il est disponible sur Netflix à partir du 7 septembre Mon favori. Un thriller en six épisodes basé sur le roman du même nom de Romy Hausmann, un mystère psychologique de 2020, qui a connu un grand succès. La mini-série sous haute tension, pleine de rebondissements, séduira grandement ceux qui ont adoré le livre, mais aussi ceux qui abordent l’histoire pour la première fois.

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Mon favori: la parcelle

Léna (Kim Riedle) est une femme qui vit dans un isolement complet dans un foyer hautement protégé, avec ses deux enfants, Hannah et Jonathan. Leur vie suit fidèlement les règles rigides établies par un homme, que les enfants appellent papa, à qui il faut montrer les mains lorsqu’on entre dans la chambre avec lui, qui exige un respect obsessionnel des horaires et de l’horaire quotidien. Un jour, Lena parvient à s’échapper de la maison avec Hannah (Naïla Schuebert), la fille inquiétante et très intelligente, mais est impliquée dans un accident de voiture qui a failli lui être mortel.

À l’hôpital, personne ne sait qui est cette femme qui porte le même nom et la même cicatrice qu’une jeune fille disparue 14 ans plus tôt. C’est la petite fille qui explique avec un calme innocent que sa mère a tué son père, et ne pas s’inquiéter car ils ont laissé son petit frère Jonathan nettoyer le sang. Après avoir appelé la police, une réalité choquante apparaît : tous trois ont été retenus prisonniers par un homme mystérieux, qui les a forcés à accomplir un rituel méthodique, dans une cabane on ne sait où, car « personne ne doit les retrouver ».

Sammy Schrein (Jonathan) et Naila Schuberth (Hannah) dans une scène de la série. (Netflix)

Le commissaire en chef Gerd Brühling (Hans Low) a une intuition : cette femme ne peut être que Léna Beckla fille de son meilleur ami Mathias (Justus von Dohnanyi) et sa femme Karin (Julika Jenkins), décédé 14 ans plus tôt. Ses parents arrivent à l’hôpital convaincus de l’y retrouver, mais découvrent que non, Lena n’est pas leur fille. L’histoire va se poursuivre avec des découvertes inquiétantes et de grands retournements de fronts.

Lena alias Jasmine (Kim Riedle) avec ses enfants Jonathan et Hannah dans un épisode de la mini-série (Crédit : Netflix)

Le favori : emplacement, casting et critique de la série Netflix

La mini-série Mon favori est placé dans Allemagne, où a eu lieu la plupart des tournages, notamment à Cologne, en Rhénanie du Nord, à Wuppertal, au bord de la mer belge, et à Bonn. Basé sur le livre du même nom, il est très fidèle au roman. « J’espère que mes lecteurs ressentent la même chose que moi », a déclaré l’auteur. Romy Hausmann. «Il y aura beaucoup de choses familières dans le livre, et en même temps, cela semblera totalement nouveau. Il y a aussi, par exemple, un nouveau personnage (Aïda Kurt), qui m’a vraiment ému car il vit exactement le contraire de l’imagination du coupable. C’est subtil et incroyablement bien raconté. Pourquoi n’y ai-je pas pensé ? »

Le petit Jonathan, l’un des enfants de la femme captive, nettoie la scène du crime. (Crédit : Netflix)

Dirigé par Isabelle Kleefeld, la mini-série traduit très bien le sentiment d’angoisse et d’agitation des protagonistes. Outre les deux enfants, le personnage de Léna que l’on découvre plus tard est intéressant. Jasmin, un rédacteur kidnappé et transformé par le bourreau en sa bien-aimée Lena. L’histoire est en fait inspirée par des cas récents de femmes kidnappées par des hommes fous et violents et ségréguées pendant des années dans des prisons et des refuges à domicile d’où il est impossible de s’échapper. C’est donc une histoire qu’on a déjà vue, mais qui est racontée de manière très prenante, en partant du point de vue des personnages.

Mon favori Parle de violence, mais aussi des liens familiaux et de la maternité. C’est une histoire de femmes : les femmes – l’enquêtrice, la victime de violences, Lena, la petite Hannah et l’infirmière qui s’occupe d’elle – ont un rôle prédominant dans l’histoire, dans laquelle rien n’est acquis. La description des délires du bourreau, qui s’exprime dans les règles strictes qu’il impose à ses victimes, est également intéressante.

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