Léa Leone n’est plus “fille de” avec l’énorme “ce samedi-là”


Depuis quelques années, nous partageons les premières chansons de Léa Leone sur diverses playlists. L’épopée de la guitare à mi-temps « oxygène », la ballade à cordes « fais-moi une petite faveur », sa chanson « la droga »… Aujourd’hui, une 5ème composition est publiée, fraîche et originale, qui pourrait être son hymne définitif.

Lea Leone est la fille de Fernando Alfaro (Chucho, Surfin Bichos) et Isabel León (Is), deux légendes indépendantes de notre pays. Son vrai nom est Natalia Alfaro Leon. Il a signé chez Subterfuge, où il prépare un disque “à petit feu”. Au début, il semblait explorer des chemins similaires à ceux de ses parents en termes de sonorité, tantôt axés sur les auteurs-compositeurs, tantôt sur le rock. Ses influences incluent des personnes quelque peu disparates, comme Alvvays et Boo Radleys.

“ce samedi-là”, c’est autre chose. C’est une composition à plein régime (143 bpm, rien de moins), avec une mélodie enjouée et contagieuse, peut-être plutôt influencée par le catalogue d’Elefant. Les paroles sont optimistes et encouragent quelqu’un à arrêter de s’immerger dans la boue, mais l’environnement qu’elles dépeignent n’est pas très radieux. Les PP apparaissent (« vous continuez à vous plaindre du PP »). La république. La vie sans Internet. Le Corte Ingles:

«Nous irons sur une île très lointaine,
ça marche bien sans roi
À la télévision, il n’y a pas de politique obsolète
pas de violence contre les femmes
Il existe une grande guilde d’artistes illustres
qui ont remplacé El Corte Inglés».

Officiellement, c’est “une chanson sur la fuite vers un lieu abstrait et inconnu”, qui invite à “trouver une réalité alternative loin des malheurs banals, le soleil entre les nuages ​​doux-amers de la vie quotidienne”. Il y parvient grâce à des guitares vibrantes, à cette mélodie certainement ensoleillée ou aux notes du clavier.

Enfin, nous ne pouvons nous empêcher de partager les belles paroles antipaternalistes que son père Fernando Alfaro a prononcées lors de la dernière interview que nous avons réalisée avec Surfin Bichos : « (Natalia) Elle a un courage que je n’ai jamais eu. Celle qui l’emmène seule avec la guitare acoustique pour chanter son répertoire. Cela m’a pris autant de temps… enfin, j’ai commencé en 1988 avec Surfin’, et je n’ai fait ma première acoustique qu’en 2004. Il m’a fallu 16 ans pour oser sortir seul. Au lieu de cela, elle…”

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