Il y a actuellement 180 enfants non accompagnés à Ter Apel et 1 844 autres dans des refuges d’urgence ailleurs dans le pays. Selon l’UNICEF, ces enfants non accompagnés (âgés de moins de 17 ans) risquent de ne pas bénéficier d’une orientation et de soins appropriés.
Le nombre d’enfants voyageant seuls est passé ces dernières semaines de près de 1.500 en juin à 1.844 le 28 août. Cela porte le nombre total d’enfants dans les refuges d’urgence à 3 969, contre 3 294 le 12 juin. Cela ressort clairement des chiffres de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA), du ministère de la Justice et de la Sécurité et de Nidos, une fondation pour la protection de la jeunesse pour les réfugiés.
« La manière dont ces enfants sont guidés et aidés varie selon les endroits et est très floue, ce qui est très inquiétant », déclare Suzanne Laszlo, directrice de l’UNICEF Pays-Bas. « Ces enfants sont extrêmement vulnérables et ont immédiatement besoin de bons conseils et d’un abri sûr. »
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« Les enfants n’ont ni intimité ni sommeil »
L’année dernière, le tribunal de La Haye a statué que le gouvernement devait mettre de l’ordre dans la prise en charge des enfants non accompagnés. Selon le tribunal, l’accueil ne répondait pas aux normes minimales de qualité. Laszlo voit peu de progrès dans ce domaine.
« Des milliers d’enfants non accompagnés restent toujours dans des abris temporaires, sans perspectives, avec peu ou pas d’activités, d’intimité, de nuit de sommeil et un accès limité (ou inexistant) à l’éducation et aux soins en raison des déménagements fréquents. Ter Apel abrite également des enfants non accompagnés pour pour qui aucune orientation n’est disponible.
Un problème supplémentaire est qu’il n’existe aucune idée du nombre d’enfants hébergés dans les refuges d’urgence. « Les refuges d’urgence sont organisés de manière tellement ponctuelle que les chiffres sur le nombre d’enfants qui s’y trouvent sont totalement flous et presque impossibles à obtenir. En conséquence, les enfants sont presque hors de vue, ce qui signifie que des risques tels que le trafic d’êtres humains ou les abus sexuels se cachent », déclare le porte-parole de l’UNICEF Wouter. Booij.
« Appel urgent » à la Chambre pour le traitement du droit de la distribution
L’UNICEF, tout comme le COA, lance un « appel urgent » à la Chambre des représentants pour qu’elle examine la loi sur la distribution. La Chambre est revenue des vacances d’été lundi. La loi sur la distribution pourrait être déclarée controversée maintenant que le cabinet est démissionné. Si cela se produit, on n’en discutera pas tant qu’il n’y aura pas un nouveau cabinet.
La loi sur la répartition vise à garantir une meilleure répartition de l’accueil des demandeurs d’asile. Tous les deux ans, le gouvernement veut inciter les municipalités à ouvrir un centre pour demandeurs d’asile. Si les communes le font volontairement, elles peuvent recevoir une récompense monétaire. Le gouvernement répartit les autres lieux d’accueil à travers le pays en fonction de la population.
Selon l’UNICEF, la loi sur la distribution est « essentielle pour créer des refuges à plus long terme et pour établir un cadre national de qualité pour la prise en charge et l’orientation des enfants ».