Schelfhout, 39 ans, est ancien président du département jeunesse d’Open Vld et premier échevin de Deerlijk, en Flandre occidentale. En juillet, lui et plusieurs autres jeunes libéraux ont fait pression pour des élections présidentielles via une pétition en ligne, après qu’Egbert Lachaert ait annoncé de manière inattendue sa démission de son poste de président. « Notre parti a perdu sa crédibilité », a-t-il déclaré sur redopenvld.be. Lundi, Schelfhout a posté sur X : « #nogniettelaat #redopenvld ». Il faut pour lui restaurer la crédibilité du parti, avec un renouveau radical. Il souhaite que tous les dirigeants des partis lors des prochaines élections soient nouveaux et n’aient pas encore exercé de mandat.
Schelfhout était le colistier de Lachaert en 2020, alors qu’il faisait encore campagne pour devenir président. Il a plutôt un profil bleu foncé, contrairement au faiseur de théâtre et d’opinion Vincent Stuer, qui a annoncé sa candidature à la fin de la semaine dernière. Il est plutôt considéré comme faisant partie du mouvement plus cosmopolite et progressiste au sein d’Open Vld.
Après le départ surprenant d’Egbert Lachaert au début de l’été en tant que président du parti, Tom Ongena a temporairement pris la relève. Sous pression, il a annoncé il y a deux semaines que ses membres pourraient toujours voter pour un nouveau président lors du congrès du parti le 23 septembre. Les candidats pouvaient s’inscrire à partir du 28 août et ont jusqu’au 17 septembre pour se faire connaître.
Ce court délai donne à Ongena un avantage sur ses challengers. Non seulement les autres candidats doivent veiller à remplir les conditions strictes dans un délai de deux semaines – par exemple, ils doivent avoir le soutien de deux conseils régionaux de deux provinces, d’un conseil régional de chaque province ou de 500 membres – mais ils doivent également immédiatement avoir un programme clair prêt. Contrairement aux élections précédentes, le vote numérique n’est pas possible. Seuls les membres physiquement présents au congrès dans l’auditorium Q de la VUB samedi matin détermineront donc qui sera le prochain président libéral. Selon De Standaard, le parti n’attend pas plus de 1.200 participants, sur les 45.000 adhérents que compte le parti au total. Lors de l’élection de Lachaert, 16 000 adhérents ont voté.
Le calendrier serré et les dispositions exceptionnelles pourraient constituer une pierre d’achoppement pour d’autres candidats. Par exemple, Selfa Madhloum, ancien porte-parole du parti, envisage de se présenter à la présidence. Elle confirme que Le matin. Il s’agit pour elle de choisir si elle se concentrera sur la collecte des votes au cours des trois prochaines semaines ou si elle partira en voyage d’études aux États-Unis à l’invitation du Département d’État.
La députée flamande Els Ampe a également des doutes. Elle envisage de se présenter aux élections, mais ne veut pas donner le signal qu’elle soutient le cours des événements : « Les statuts d’Open Vld stipulent qu’en cas de démission d’un président, des élections doivent avoir lieu dans un délai de trois mois. Numériquement et pour tous les membres. S’ils avaient opté pour cette solution dès le début du mois de juin, il n’y aurait pas eu de problème maintenant. Mais maintenant que les statuts ont été dérogés, je n’ai plus vraiment confiance dans les élections.»