Certaines parties de la nature néerlandaise semblent être encore plus sensibles à l’azote qu’on ne le pensait auparavant. Dans les années à venir, les normes en matière d’azote deviendront donc plus strictes qu’elles ne le sont actuellement, rapporte le ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV) après une étude de l’Université et recherche de Wageningen (WUR). La valeur dite de dépôt critique (KDW), actuellement utilisée, qui détermine la quantité maximale d’azote pouvant être déposée avant que des dommages ne surviennent, n’est pas suffisamment stricte pour protéger la nature.
Le tribunal évalue sur la base de ce KDW. Les politiques devront donc s’y conformer. Dans la période à venir, le RIVM examinera les nouveaux chiffres de WUR. Après cela, il y a un fait scientifique auquel les politiques doivent répondre, selon un porte-parole de LNV. Même si le prochain cabinet ne proposera peut-être que des mesures plus strictes, le cabinet sortant actuel doit déjà se conformer au KDW plus strict.
Le cabinet veut se débarrasser du KDW et cherche une alternative. Par exemple, les politiciens espèrent qu’il sera possible de contrôler les émissions plutôt que les précipitations. Mais d’ici là, le juge adhère au KDW.
Selon la ministre sortante de l’azote, Christianne van der Wal, la tâche de réduction de l’azote « est malheureusement devenue plus grande. C’est une nouvelle inquiétante pour la nature et pour tous ceux qui travaillent si dur dans nos tâches communes pour restaurer la nature ». Elle pense également que c’est une mauvaise nouvelle pour les permis. Tant qu’il n’est pas là, par exemple, il est quasiment impossible de construire.