Pratique 3-0 pour les champions du monde de De Giorgi. Les Azzurri sont de retour sur le terrain jeudi à Pérouse contre l’Estonie

Italie-Belgique 3-0 (25-17, 25-18, 25-15)

L’Italie débute son Championnat d’Europe à domicile de la meilleure des manières en écrasant la Belgique d’Emanuele Zanini lors du match d’ouverture à l’UnipolArena de Bologne, qui tente tout, mais est finalement obligée de jouer l’inévitable rôle de victime sacrificielle. De Giorgi ne change pas d’équipe et envoie Giannelli comme directeur, Romanò comme adversaire, Russo et Galassi comme joueurs centraux, Lavia et Micheletto comme attaquants et Balaso comme libéro. L’équipe belge (avec seulement deux défenseurs centraux, dont un du Trentin d’Heer, vainqueur du Scudetto) permet de voler à basse altitude, surtout lorsque l’Italie est de l’autre côté du filet, démarrant à plein feu avec une attaque de Roberto Russo en rapide qui fait exploser le système avec enthousiasme. Le défenseur central de Pérouse (il jouera les deux prochains matchs dans « sa » salle de sport, le PalaBarton) marque un total de 5 points dans le set (même deux as) qui égalent les 5 de Lavia. La réception italienne résiste bien à l’impact des batteurs belges qui ne parviennent pas à mettre Balaso et ses partenaires en crise. Le décor ne pose donc pratiquement jamais de soucis à De Giorgi.

Même scénario

Quelques bleus balbutient en début de deuxième set, mais vraiment baveux. Car au milieu de la fraction, les Azzurri contrôlent déjà solidement le set (13-8) et ne laisseront pas rentrer leurs adversaires, tandis que les près de 9 000 spectateurs de l’Unipol Arena se lèvent les mains pour applaudir les Azzurri. La musique ne change pas dans le troisième set avec l’Italie désormais maîtresse du terrain. Robi Russo a passé une excellente soirée en marquant des points dans tous les fondamentaux et en créant de nombreux problèmes pour l’arrière-garde de Zanini. Avec Romanò souvent envoyé au dunk avec un bloc zéro ou un bloc 1, par un Simone Giannelli inspiré. Grande fête finale pour le dernier point favorisée par le plus jeune de la compagnie, Alessandro Bovolenta. L’Italie se déplace maintenant à Pérouse où elle revient sur scène jeudi soir contre l’Estonie, puis vendredi le grand match contre la Serbie de Bata Atanasijevic, toujours en Ombrie.



ttn-fr-4