Critique de la province pour la recherche sur la nature : bientôt débat au Parlement de Drents


Les critiques se multiplient à l’égard des analyses d’objectifs naturels de la province de Drenthe, qui ont conduit à un véritable arrêt des constructions ce printemps. Le Parlement de Drents en parlera mercredi prochain.

Un nouveau développement est que l’agence de recherche Agrifacts a comparé ces analyses d’objectifs naturels à l’aune. L’employée Geesje Rotgers a récemment présenté les résultats à Westerbork. Ses conclusions ne mentent pas. Selon Rotgers, les résultats de la recherche provinciale sont statistiquement peu étayés et la province a utilisé des méthodes opaques.

Le débat au Parlement de Drenthe promet ainsi de prendre beaucoup de sens. L’étude de la nature était encore réalisée sous la responsabilité du gouvernement provincial précédent. La grande question est de savoir si les nouveaux députés du BBB, Jisse Otter (agriculture) et Egbert van Dijk (nature), parviendront à tracer une nouvelle voie pour la politique de l’azote et de la nature, comme leur parti l’avait promis avant les élections provinciales. Agrifacts et le BBB sont souvent sur la même longueur d’onde en termes de contenu.

Filet extérieur

Les analyses des objectifs naturels ont conduit à l’arrêt de toutes sortes d’initiatives de construction dans de nombreux endroits de la Drenthe. La raison en est que les analyses ont montré que les espaces naturels protégés (Natura 2000) se détériorent au lieu de s’améliorer, comme prévu. Le précédent Exécutif provincial avait donc conclu que la compensation externe n’était plus possible. Cela signifie qu’une entreprise ne peut plus racheter les droits d’azote d’une autre entreprise afin d’obtenir un permis nature. Le VVD a estimé que cette dernière conclusion était trop myope et a donc inscrit le débat au Parlement de Drents à l’ordre du jour.

Agrifacts a-t-il raison ?

Comment les autres experts perçoivent-ils les conclusions d’Agrifacts ? Le professeur d’écologie Han Olff souligne que les analyses des objectifs naturels sont en réalité des concepts que l’autorité écologique n’a pas encore évalué.

« Le Ministre de la Nature et de l’Azote l’a déclaré Autorité écologique entre autres, pour évaluer si les provinces remplissent correctement leur mission de protection des espaces naturels. À cette fin, elle examine également ces analyses de la nature. Je pense qu’il serait sage d’attendre leur verdict.

Olff tient à dire que l’ajout d’espèces à la liste nationale peut être légitime. « Au cours des dernières décennies, toutes les réserves naturelles n’ont pas été surveillées pour déterminer quelles espèces y étaient présentes et comment elles se sont développées. Si vous choisissez de ne pas étudier ces espèces sur la base de la liste nationale, vous courez le risque de ne constater aucun déclin de ces espèces.

La Fondation Agrifacts a été fondée en 2018 par l’agriculteur Jan Cees Vogelaar. L’agence est composée de chercheurs et de journalistes scientifiques. L’objectif est d’examiner les fondements de la politique agricole et naturelle. Bien qu’Agrifacts affirme travailler de manière totalement indépendante, les critiques soulignent que les sponsors sont des entreprises du secteur agricole. Agrifacts affirme elle-même vouloir contrebalancer ce qu’elle considère comme une approche unilatérale de la politique et des médias du secteur agricole.

Espèce typique

Geesje Rotgers d’Agrifacts critique les « espèces typiques » utilisées par la province pour la recherche. Il s’agit d’espèces végétales et animales qui appartiennent généralement à une certaine réserve naturelle. Les chercheurs examinent ensuite si le nombre de ces espèces a augmenté ou diminué.

Selon Rotgers, la province n’a pas seulement examiné les espèces réellement présentes dans les réserves naturelles de Drenthe. Des espèces ont également été extraites d’une liste nationale générale, avec des plantes et des animaux dont il n’est pas certain qu’ils soient présents dans les zones naturelles étudiées à Drenthe.

Selon Rotgers, cela rend les analyses plutôt obscures. Il n’est donc pas clair si et dans quelle mesure ces espèces étaient réellement présentes dans les régions de Drenthe dans le passé et comment elles se sont développées. Rotgers a demandé à la province pourquoi cette liste nationale avait été utilisée. On lui a répondu que c’est la province qui a le pouvoir d’utiliser les espèces de cette liste nationale.

Maïs au moulin

Par exemple, Rotgers s’est montré plus critique à l’égard des analyses de la nature. On dirait de l’eau au moulin du VVD, qui critique les conséquences de ces études sur l’activité économique de la Drenthe. Le député Roelof Oosting fait toutefois profil bas. « Nous devons encore discuter en groupe des conclusions que nous tirons des résultats d’Agrifacts. L’essentiel pour nous est de chercher des solutions pour que la construction soit à nouveau possible et que l’économie puisse se développer. Nous devons trouver ces solutions ensemble.

Lorsque Rotgers a présenté ses conclusions à Westerbork, les députés Otter et Van Dijk étaient tous deux présents dans la salle. Leur porte-parole, Elita Córdova Gaytán, affirme que les deux directeurs ne sont pas encore prêts à réagir aux conclusions de Rotgers.



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