Un bon Turin ne franchit pas le mur de Cagliari : c’est 0-0

L’équipe de Juric commence le championnat avec courage et se présente à plusieurs reprises dans les parties de Radunovic sans trouver le filet, rossoblùs dangereux avec Nandez

De notre correspondant Mario Pagliara

-Turin

Turin et Cagliari débouchent les débuts en championnat préférant ne pas se blesser. Le résultat a été un match nul et vierge avec peu d’émotions, toutes concentrées en première mi-temps, tandis qu’en deuxième partie de match, la fatigue a prévalu et les deux équipes sont devenues plus prévisibles. Ranieri peut fêter le premier point de son nouveau promu Cagliari sur un terrain difficile, tandis que pour Juric il y a une pointe de déception. Son Taureau avait tout à faire de plus face à cet adversaire.

SCHUUR ILLUSION

Place donc à Turin et Cagliari, et le départ de la nouvelle Serie A est sous le signe des tridents. Ranieri renonce à son 4-4-2 annoncé pour s’adapter au football de Juric : 3-4-3 pour les Sardes, 3-4-2-1 selon le protocole pour les grenades. Vlasic plus Karamoh derrière Sanabria d’un côté, Nandez, pivot central d’Oristanio et Luvumbo de l’autre. Turin vit son premier après-midi de championnat enveloppé d’une chaleur infernale : au coup d’envoi, à 18h30, il fait 38,5 degrés. L’impact de Toro sur le jeu a été bon : l’interprétation de la possession était la bonne (61% à la pause), la dangerosité offensive était aussi discrète (trois reprises en 45′), les personnalités de Ricci et Ilic étaient là malgré les pression de Sulemana et Makoumbou, le couple de dogues de Ranieri. Même pas le temps de prendre place avant que Radunovic ne soit appelé pour une belle réplique sur le virage de Sanabria, bon à accrocher le corner tiré par Ilic (on est à la 3e minute). Après dix-huit minutes, Schuurs donne l’illusion de marquer alors qu’il sort dans la surface (sur corner de Vojvoda) : il sort d’un cheveu.

FLY MILINKOVIC

Dans la partie centrale, quand Toro tente de faire monter le régime, Ricci (25′) tente également de loin mais sans succès. Cagliari est sans aucun doute bien organisé malgré ce nouveau costume que lui a offert Ranieri pour l’occasion. Il se défend ponctuellement, est très concentré dans la réalisation de la tâche sur les duels d’homme à homme, et tente de capitaliser sur les deux possibilités qui lui arrivent. La première, minute numéro 16 : Nandez tente le coup rond mais trouve un excellent Milinkovic sur sa route. La seconde, à une minute de la pause, quand Oristanio fuit Schuurs mais que sa diagonale meurt sur les tableaux d’affichage.

DUELS

A l’entracte Juric laisse Karamoh dans le vestiaire, à l’intérieur de Radonjic. Ranieri répond à l’heure de jeu en insérant Jankto et Shomurodov, puis Pavoletti fera également son entrée. Peu avant, une pierre de Voïvode (15′) avait été aussi puissante mais imprécise. A la reprise, la baisse d’énergie devient une conséquence physiologique de la grande chaleur. Avec moins de course, les duels serrés se multiplient dans toutes les zones du terrain, la qualité en souffre sur les deux fronts. Pour donner une nouvelle vie à Bull Juric, il sort Linetty et Pellegri du banc à la place de Ricci et Vlasic. Mais les grenades ne parviennent plus à surprendre l’organisation de Cagliari.





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