Critique de la Chine, plus de coopération militaire et une « hotline » pour les cas de menace. Il s’agit notamment des résultats d’une réunion au sommet entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud, rapportent les agences de presse internationales. Vendredi, les dirigeants des trois pays se sont réunis lors de la retraite présidentielle de Camp David dans l’État américain du Maryland.

Le sommet « ne concernait pas la Chine », a déclaré le président américain Joe Biden à l’issue de la réunion au sommet, accompagné du Premier ministre japonais Fumio Kishida et du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Il s’agissait cependant de « paix et de sécurité dans toute la région », cite l’agence de presse AP dans le communiqué final. Les dirigeants ont convenu de consultations annuelles entre, entre autres, les chefs de gouvernement, les ministres de la défense et les ministres du commerce et de l’industrie.

Les critiques de la Chine se sont concentrées sur « les efforts unilatéraux pour changer le statu quo dans les eaux indo-pacifiques ». Cela équivaut à une accusation d’accaparement des terres en mer de Chine méridionale, que la Chine revendique presque dans son intégralité, tandis que des pays comme les Philippines et le Vietnam le revendiquent également. Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont parlé de « comportements dangereux et agressifs ».

Lire aussi Les pêcheurs chinois en sont sûrs : « Cette mer a toujours été la nôtre »



ttn-fr-33