Une pop post-genre passionnée qui va droit au cœur.
Shamir a acquis une renommée mondiale avec son premier disque de danse disco RATCHET en 2015. La marque de fabrique indubitable : la voix haute et androgyne du musicien, qui s’identifie comme non binaire. Après l’album, cependant, il s’est séparé de son ancien label afin de pouvoir se développer davantage. Sept albums éclectiques ont suivi, avec un mélange musical de pop lo-fi, de folk, de country et même une touche de punk maintenu par la superbe voix de contre-ténor de Shamir et se fondant dans une belle pop post-genre.
Et sur son nouvel album HOMO ANXIETATEM, Shamir montre tout son spectre musical. Ça commence par la dream pop ludique de la chambre des jeunes : Dans le clip de l’ouverture de l’album “Oversized Sweater”, Shamir danse dans une petite pièce au look années 2000 entre affiches pop, cassettes VHS et boule disco sur le lit, joue de la guitare et chante l’impermanence de l’amour. Comme c’est câlin !
Mais il peut aussi être complètement différent : “Pas aussi doux que je puisse en avoir l’air”, murmure-t-il innocemment plus tard sur “Crime”, avant que sa voix ne se déforme parallèlement à la guitare et annonce un changement vers un son plus sombre et plus sombre qui commence par l’outro. le morceau “The Devil Said The Blues Is All I’ll Know” trouve sa brillante finale. Mais peu importe dans quel genre et avec quel état émotionnel il se déplace actuellement : Shamir chante, crie, croasse et hurle passionnément loin de toute connotation de genre directement dans nos cœurs.