Les municipalités brabançonnes recherchent assidûment des abris pour les réfugiés ukrainiens. Cela ressort d’une visite d’Omroep Brabant. La province participe également à cette recherche. Beaucoup de Brabançons veulent faire quelque chose pour les réfugiés d’Ukraine, mais il reste encore beaucoup à coordonner.
Personne n’est encore en mesure de désigner des lieux précis d’accueil. La plupart des municipalités attendent toujours des instructions du ministère et de la province. Selon un porte-parole de la province, il est presque certain que sur les sept millions de réfugiés attendus du pays, certains se retrouveront également dans le Brabant. « On parle souvent d’accueil en région, maintenant on est la région », précise le porte-parole provincial.
Solidarité
Le bourgmestre Hans Janssen de la commune d’Oisterwijk s’exprime au nom de toutes les communes de la région du Brabant central : « De nombreux citoyens, organisations, entreprises et conseils communaux nous ont fait savoir qu’ils souhaitaient apporter leur contribution aux personnes déplacées par la guerre. Les images pénétrantes d’Ukraine déclenchent un énorme mouvement de solidarité. Nous voulons orienter cette solidarité dans la bonne direction.
La municipalité de Tilburg est également l’une des premières à annoncer qu’elle sera hospitalière, mais ne peut encore rien indiquer de concret.
Pénurie de places
La COA, l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile, est très soucieuse de l’accueil. Selon un porte-parole, il y avait déjà un énorme manque de 7 000 places pour les demandeurs d’asile, et le nouveau flux de réfugiés ne fait que compliquer la tâche. Le COA a appelé dimanche les municipalités à fournir de nouveaux emplacements.
Selon le COA, les Ukrainiens n’ont pas besoin de demander un visa pour un court séjour car ils sont européens. S’ils souhaitent rester plus longtemps, ils doivent entamer leur procédure d’asile via les lieux d’accueil normaux des communes.
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